19 Mars 2012
En décembre dernier, je vous parlais du livre d'Eric-Emmanuel Schmitt, Ma Vie avec Mozart (lien).
Ce petit objet que j'affectionne est à présent encore plus précieux à mes yeux, car hier, au Salon du Livre de Paris, l'auteur venu comme tous les ans à la rencontre de ses lecteurs, m'y a écrit une jolie dédicace.
J'avais manqué nos "rendez-vous" à de nombreuses reprises.
Alors que j'habitais à Strasbourg, je n'ai jamais pu me rendre aux nombreuses rencontres-débats organisées avec l'écrivain et dramaturge dans la jolie salle blanche de la Librairie Kléber à Strasbourg.
Pourtant, je la fréquentais assidûment et ai eu d'ailleurs le plaisir d'y rencontrer nombre d'auteurs que j'apprécie...
M'en ouvrant à Monsieur Schmitt, celui-ci a eu l'élégance de me dire que lui-même avait manqué l'un de ses rendez-vous à Kléber à cause des cendres du volcan islandais Eyjafjöll qui fermait l'espace aérien...
Et puis, il y a deux ans, c'est une alerte à la bombe qui a obligé tous les visiteurs à sortir du Salon du Livre de Paris.
C'était juste avant l'arrivée prévue d'EES, ce qui m'a, à nouveau, empêchée de le rencontrer.
Mais hier, j'avais apporté les deux livres du cycle "Le bruit qui pense" ("Ma vie avec Mozart" et "Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent..."), pour les faire dédicacer.
Et, cette fois, après une attente de deux heures dans la file, point de rendez-vous manqué!
Ces deux heures sont passées assez vite, car les échanges entre lecteurs passionnés sont fréquents et bien agréables.
Monsieur Schmitt a pris son temps pour vraiment écouter et dialoguer avec chacun, en toute simplicité et avec beaucoup de gentillesse dans son sourire.
Je lui ai dit que nous avons infiniment apprécié la représentation à la salle Gaveau de "Ma Vie avec Mozart" et il m'a dit que tous les artistes, ainsi que lui-même, ont été très émus durant ces trois soirées.
Il vrai que cette émotion était tout à fait palpable et communicative.
Il m'a appris que deux autres musiciens seront prochainement à l'honneur dans "Le bruit qui pense" : Schubert, puis Bach que dit-il, il continue encore à découvrir...
Je lui ai dit que son merveilleux Oscar et la dame rose est l'un des livres que j'ai le plus offert dans ma vie et qu'il a toujours été reçu et lu avec infiniment d'émotion.
Il m'a dit que cela le touchait, le sujet de la mort d'un enfant étant peu traité car il fait peur en général.
Je lui ai dit que ce livre, que j'ai relu maintes fois, est indiscutablement à l'origine de mon implication auprès des enfants et donc d'une façon plus large, auprès d'APRES SCHOOL, dont il connaît l'existence.
Je n'ai pas osé lui dire que je trouvais son écharpe absolument superbe et d'une élégance folle...
Encore une fois, merci Monsieur Schmitt!
Marie-Angèle eMmA MessanA
PS : je ne trouve pas du tout que votre poignée de mains fut celle de "mains d'étrangleur", mais bien de celle de "mains de pianiste"...
© photos eMmA MessanA. Eric-Emmanuel Schmitt au Salon du Livre de Paris, mars 2012
Pour d'autres notes dans lesquelles Eric-Emmanuel Schmitt est évoqué dans ce blog, relier les titres suivants :
Ma vie avec Mozart, la gratitude
Création mondiale, Le Journal d'Anne Frank
A la plus grande librairie de Paris, E-E S
Comme un pont - Invitation à la lecture du tag
Livre ouvert.... livre à ouvrir # 6. Eric-Emmanuel Schmitt
Pour retrouver une autre séance de dédicace (Anna Gavalda) qui m'a également beaucoup marquée, relier ceci : lien
Mozart, Ave verum corpus, motet