Quelqu'un m'a dit ce matin,
"C'est le week-end, alors profite bien de l'essence de l'essentiel".
J'ai trouvé la formule très jolie
et je ne sais pourquoi,
elle m'a assitôt fait penser
à l'épure d'une grande herbe,
le bambou,
et donc à la forêt de bambous
que nous avons visitée le mois dernier...
Cachés derrière les feuillages,
des bambous gris,
des bambous verts,
des bambous noirs,
des bambous bicolores,
et à nos pieds, des mousses...
Photos © eMmA MessanA (Bambouseraie d'Anduze, juillet 2010)
Vert tendre,
Vert émeraude,
Vert sylvestre,
Vers libres
ou versification classique ?
L'essence de l'essentiel,
la Liberté.
Encore ? C'et par là : Quand le bois devient tableau abstrait
Après, c'est fini : Vous prendrez bien une petite mousse...
A bientôt,
eMmA MessanA
site de la Bambouseraie d'Anduze : link
Bambou, Alain Chamfort (extrait de l'album Amour, année zéro, 1981)
Dans tes silences se dessinent
Des Africaines abyssines
Dans tes mutismes, ton délire
Va de l'Angola au Zaïre
Bambou voyage par la pensée
Elle est près de moi mais m'a déjà quitté
Tous les silences de Bambou
Hurlent dans ma tête et me rendent fou
Dans tes yeux absents se dévoilent
Des fièvres aux moiteurs tropicales
Quand tes pupilles se dilatent
L'eau trouble des étangs s'y miroite
La saison des pluies est passée
Bambou ne pleure plus, elle s'est vite consolée
Tous les silences de Bambou
Hurlent dans ma tête et me rendent fou
Tu es désert - Bambou
Et jungle - Bambou
Forêt de - Bambou
Et coups de - Bambou
Dans tes silences se dessinent
Des Africaines abyssines
Dans tes commotions cérébrales
Je vois l'Afrique équatoriale
Tu es désert - Bambou
Et jungle - Bambou
Forêt de - Bambou
Et coups de - Bambou