De la joie du shopping... à Pondichéry.

      Comme vous pouvez le constater, mes notes sur notre voyage en Inde du Sud, ne suivent pas une logique particulière, ni même une chronologie logique.

Cela est certaienement dû à mon caractère légèrement brouillon et je l'assume.

Je vous livre donc les événements selon mon envie du jour et cela permet aussi de casser un peu le rythme, afin de vous surprendre (peut-être) et surtout éviter de risquer de vous ennuyer (sûrement)...

Pour cette note, je rassemble un peu de légèreté, des poussières, de la couleur et un peu d'inutile, du volatile, de l'éphémère...

Certains se disent, ça y est elle nous a préparé un truc de filles...

Oh ! à part la gigantesque séance de vernis à ongles à l'école, on ne peut pas dire que j'ai forcé sur le futile, l'apprêt de soi et tout le tralala.

J'ai joué sur l'aspect "nature", genre, pas de rouge à lèvres, pas de brushnig, et surtout, oh pauvre de moi, pas d'anti-cernes (je ne vous dis pas le résultat sur les photos...)

Et bien oui, la voici, la voilà, c'est la "traditionnelle" séance de shopping !

Nous allons donc sacrifier aux dieux de la consommation.

Nous sommes partis, et moi bille en tête avec la liste de courses que mes amis et connaissances m'avaient gentiment confiée.

A Pondichéry, la séance shopping s'est faite, comme l'année dernière, en voiture, en rickshaw et à scooter (guidée par Martine) qui nous a aidés à nous repérer dans sa ville.

Allez, on y va ?

Me voici passagère, à l'arrière du scooter de Martine dont elle tient le guidon...

D'abord, le marché et ses mille couleurs. Un vai régal pour les yeux.

Admirez le marché aux fleurs, indispensable pour trouver la matière première pour la création des colliers de fleurs très prisés par les Indiens.

C'est beau toutes ces couleurs, n'est-ce pas ? Moi, j'adore !

Oui, mais quelle n'a pas été ma surprise (surtout en tant qu'Italienne d'origine) de constater que même les pâtes sont muticolores en Inde !

Voici des preuves de ce que j'avance :

Je reconnais ne pas avoir eu l'occasion durant notre séjour de goûter la pasta... indienne !

Suite à notre voyage de l'année dernière,  nombreux sont ceux qui m'avaient bien recommandé "la prochaine fois" de rapporter des poudres indiennes multicolores.

C'est donc chose faite, mais je m'en garderai quelques sachets, car il est vrai que je continue  m'amuser avec ces poudres indiennes.

     Pondichéry est une ville calme à plus d'un titre par rapport à d'autres très grandes villes de l'Inde.
Pourtant, nous sommes à chaque fois effarés de constater qu'y circuler peut relever de l'exploit  : camions, rickshaws, voitures, deux-roues à moteur ou non occupés parfois par au moins 4 personnes, animaux et piétons s'y côtoient allègrement, et en général sans dommage.

C'est un perpétuel concert de klaxons, mais les gens restent calmes.

Il semble qu'aucun code de la route ne régisse ce ballet incessant.

Et évidemment pour nous, l'impression de "désordre" est accentué par le fait que la circulation se fait à gauche et que l'on est donc sensé doubler à droite.

Bref, pour se sentir bien et détendu, il vaut mieux en rire ! Ce que nous n'avons pas manqué de faire, car ce n'est ABSOLUMENT RIEN, mais VRAIMENT RIEN comparé à la circulation à Bangalore, par exemple.

Une petite vidéo pour ressentir un peu l'ambiance ?

Puis, nous nous sommes rendus à l'Ashram de Sri Aurobindo car j'étais à la recherche de flacons d'huiles parfumées.

Il faut bien avouer qu'ils sont presque aussi souriants qu'un plat d'épinards, mais bon, je tenais beaucoup à mes flacons et nous sommes tout de même arrivés après la fermeture (14 heures)!

Ils disposent d'une très vaste collection de ces divines huiles aux parfums naturels, rafinés et subtils.

Il n'y a que l'ambarras du choix, mais on m'avait commandé de l'ambre et du jasmin.

J'ai aussi testé la tubéreuse, le muguet, le santal, la frangipane....

Je suis repartie ravie et le sac plein (ce qui a eu l'heur de leur faire retrouver le sourire).

Nous en avons profité pour visiter leur Fabrique de papier fait main (la partie teinture du papier).

Les hommes ont un large bac d'eau devant eux.

Ils déposent de grosses gouttes de peinture sur le plan d'eau. Puis, délicatement, ils dessinent comme des volutes avec la peinture.

Enfin, ils déposent une grande feuille de papier tissé à plat sur le plan d'eau+peinture.

Le résultat est saisissant de beauté.

Folle amoureuse des beaux papiers, je m'en suis rapporté quelques feuilles. Vous devinez quel usage je leur réserve ?

Les voici photographiées à la maison, puisque nous n'avions hélas pas le droit de photographier les hommes travaillant à cette technique artisanale.

Après l'achat de quelques très jolies tuniques indiennes, notre séance shopping était terminée....

Merci à tous les lecteurs qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout de cette note !

A bientôt,

eMmA MessanA

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