20 Août 2011
Saturne, Georges Brassens
Dimanche 21 août, je viens de transmettre à mes parents tous vos gentils messages.
Beaucoup d'émotion, de reconnaissance et même de larmes de bonheur.
Sincères remerciements de leur part....
eMmA MessanA
***
Samedi 20 août, j'arrive de chez Kasimir, qui nous a fait une jolie note grâce à l'une de ses aminautes, Erysson, qui nous remet en mémoire le magnifique texte de Louis Aragon et son indissociable interprétation par Georges Brassens.
Inoubliable !
Cela m'a amusée, car cette chanson, Il n'y a pas d'amour heureux, fait partie de la longue playlist, en partie concoctée par Flo, mémorisée dans le PC de JM.
Aussi, au cours notre récent séjour dans le gîte de Souanyas, cette chanson est passée durant une phase de repos autour de la lecture ou autres activités d'après promenades.
J'observais papa, attentif à chaque mot, et je me doutais qu'il réprouvait en partie ce texte, non pas pour sa beauté ou sa profondeur, mais seulement parce que pour lui, c'est juste impossible à seulement l'imaginer, tant son amour pour maman demeure sans bornes.
Une fois la chanson terminée, j'ai souri de l'entendre affirmer :
"J'aime Brassens, mais là, je ne suis pas d'accord avec lui !", pendant que maman rosissait de plaisir....
Inutile d'entamer le débat, me suis-je dit, car en fait, cette petite scène auprès de mes parents de bientôt 87 ans, c'est que du bonheur.
J'ajoute que c'est mon père qui le premier m'a incitée à apprécier et je conserve mes vieux 33 tours comme de véritables reliques !
Je lui ai toujours trouvé un petit air de ressemblance physique avec le grand Georges quand mon père tournait autour de la cinquantaine et qu'il fumait la pipe.
Que votre amour dure encore très très longtemps. Pour moi, il vivra à tout jamais...
A bientôt,
eMmA MessanA
Pyrénées Orientales (Castelnou, Le Petit Train Jaune et Olette), juillet 2011
Saturne, Georges Brassens
Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un Dieu fort inquiétant
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un Dieu fort inquiétant
En allant son chemin, morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Cette saison, c'est toi, ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui a payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
Toi qui a payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
C'est pas vilain, les fleurs d'automne
Et tous les poètes l'ont dit
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti
Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin
Je sais par cœur toutes tes grâces
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d'horloge, de sablier
Et la petite pisseuse d'en face
Peut bien aller se rhabiller...