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Saturne et Gallilée : Georges et Renaud...

Deux magnifiques hymnes à l'amour, chacun dans leur style, dans leur cible, par deux grands poètes qui savent manier les mots et les sentiments, deux artistes faits du même bois, de celui dont on fait... les meilleures guitares.

Je suis tout à fait admirative devant l'immense talent de ces deux astronomes de l'amour, Georges Brassens et Renaud...

Et pour accompagner ces deux titres à activer plus bas, voici mon collage, Satellite.

A bientôt,

eMmA MessanA

Pour d'autres jeux de  correspondances reliez ceci : #Le jeu des correspondances

N° 101 Satellite

 © eMmA MessanA

Paris, septembre 2009 - N° 101 Satellite

Collage sur papier dessin 24 X 32 cm

Ce collage N°101, pièce unique, a été vendu à Home Expo 1er et 2 octobre 2010

les collages d’eMmA MessanA et APRES SCHOOL à Pondichery (Inde)

5% du produit de la vente de ce collage ont été versés à APRES en France,

envoyés dans une enveloppe "♥ @ ♥"

Yves Duteil et sa famille en sont les fondateurs

Georges Brassens, Saturne

Extrait de l'album Les Copains D'Abord (1964)

Il est morne, il est taciturne, il préside aux choses du tempsIl porte un joli nom "Saturne" mais c'est un dieu fort inquiétant.Il porte un joli nom "Saturne" mais c'est un dieu fort inquiétant.

En allant son chemin morose, pour se désennuyer un peu,
Il joue à bousculer les roses, le temps tue le temps comme il peut.
Il joue à bousculer les roses, le temps tue le temps comme il peut.

Cette saison, c'est toi ma belle, qui a fait les frais de son jeu
Toi qui a payé la gabelle, un grain de sel dans tes cheveux.
Toi qui a payé la gabelle, un grain de sel dans tes cheveux.

C'est pas vilain les fleurs d'automne, et tous les poètes l'ont dit
Je te regarde et je te donne mon billet qu'ils n'ont pas menti.
Je te regarde et je te donne mon billet qu'ils n'ont pas menti.

Viens encore, viens ma favorite, descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite de l'été de la Saint Martin.
Viens effeuiller la marguerite de l'été de la Saint Martin.

Je sais par coeur toutes tes grâces et, pour me les faire oublier,
Il faudra que Saturne en fasse des tours d'horloge de sablier !
Et la petite pisseuse d'en face peut bien aller se rhabiller.

Pour retrouver d'autres chansons (ou la présence) de Georges Brassens dans la playlist d'eMmA, cliquez sur le titre de ces pages :

Titre posthume de Brassens

Laisse tomber les feuilles

Notre rendez-vous... enfin !

Rendez-vous

Quel parfum et dans quel sillage ?

14 juillet 14

Au Bois de Vincennes

Que du bonheur

Saturne et Gallilée : Georges et Renaud...

Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants...

 

Site reprenant l’essentiel de Georges Brassens : link 

Renaud, Je m'appelle Galilée

Extrait de l'album Rouge Sang, 2006

Lorsque mes mains caressent ta belle anatomie

Que mes yeux redécouvrent ta planète inconnue
Je deviens Aristote, prince d'astronomie
Me noie dans l'infini de l'infinimment nu

Quand pour parler bien vrai, je t'aime, je te nique
Quand mon regard astrolabe plonge vers tes cratères
Je m'appelle Galilée, Newton, Copernic
Pour ton corps galaxie, nébuleuse, univers

Je m'attarde longtemps sur ces courbes splendides
Qu'il y a près de trente ans, un big band fit naître
Les fleurs de velours de tes seins de cariatide
De cette Voie Lactée où ma bouche furète...

Puis j'explore cette sphère, cet incroyable ventre
Plus vibrant et tendu que la peau d'un tambour
Ce globe, ce berceau où la vie, frissonnante
Annonce un avenir resplendissant d'amour

Ton origine du monde est digne de Courbet
Et mon âme s'enflamme à ce soleil de feu
Cette supernova qui, pour l'éternité
Brillera dans l'azur de mon ciel amoureux

Mais la conquête ultime, la planète magique
À des années-lumière des plaisirs trop conformes
C'est cette pleine lune aux rondeurs magnifiques
Où je pose mes lèvres et mon désir énorme...

Enluminant mes nuits, pareil à la Grande Ourse,
Ton cul est une étoile et je suis son berger
Et c'est là que bientôt s'achèvera la course
De ma sonde voyageuse à deux doigts d'exploser

Vous devinez sans peine la rime à Uranus
Qui me fera atteindre du plaisir, le zénith
Ces territoires sacrés près de ton monde, Vénus
Où mon délire sans fin finira son orbite...

Lorsque mes yeux explorent ta planète inconnue
Je me noie dans l'infini de l'infiniment nu...

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