28 Mai 2012
Maxime Le Forestier, Restons Amants
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Une sorte de "commande", fait que je planche sur un collage illustrant l'année 1976.
J'ai tenté de me souvenir ce qui faisait mon quotidien de l'époque, ce que j'aimais, quelles chansons j'écoutais...
Et là, oh surprise, je me rends compte que pas une seule fois je n'ai invité Maxime Le Forestier pour illustrer une note dans ce blog, alors qu'à leur insu bien des chanteurs que j'apprécie l'ont déjà fait.
Pourtant, qu'est-ce que j'ai pu l'écouter Maxime !
Je dois avoir à peu près tous ses disques (33 tours et CD) depuis 1972, où gamine, avec les copines, on en était toutes raides dingues... Je veux bien sûr parler de sa poésie, de ses chansons, de sa proximité...
D'ailleurs, quand nous étions en seconde à Rouen, nous avions une prof principale qui connaissait notre admiration pour ce chanteur.
Alors, profitant d'une sortie culturelle à Paris pour aller voir au théâtre le Roméo et Juliette réalisé par Robert Hossein, elle nous permit d'aller aussi applaudir Maxime Le Forestier au Théâtre de la Ville.
Compte tenu de la réputation de chanteur engagé qu'il avait, la prof n'avait pas dû en souffler un mot à la Directrice de l'établissement...
Je m'en souviens encore !
Allez, je retourne au collage en cours qui me donne bien du fil à retordre...
A bientôt,
eMmA MessanA
© eMmA MessanA
Paris XIème septembre 2011, N°174 De Jehanne à Jeanne
Collage sur papier dessin 24 X 32cm
Fragments de papiers provenant de magazines
Ce collage N° 174, pièce unique, n'est pas disponible. Vivait à Saint-Maurice
et sa famille en sont les Fondateurs
Maxime Le Forestier, Restons Amants
Musique, Julien Clerc. Paroles, Maxime Le Forestier.
Extrait de son album Restons amants (2008, Universal)
Qu'un jour les choses
Le temps pas rose
Les événements,
Nous imposent
La fin des sentiments
Qu'un jour se suivent
Les invectives
Les égarements,
La dérive
Chacun séparément
Quoi qu'il arrive
Restons amants
Restons amants des hôtels sombres
Des rendez-vous dissimulés
Où vont s'entrelacer les ombres
Aux dangers mélangées
Restons amants des plages vides
Où novembre aime à nous jeter
Laissons frémir aux vents avides
Les lèvres dérobées
Même si les gares
Si les regards
Indifféremment
Nous séparent
De plus en plus souvent
Même si se tiennent
Ta main, la mienne
Pour la fin des temps
Que nos vies deviennent
Celles de tous les gens
Quoi qu'il advienne
Restons amants
Restons amants des impatiences
Des minutes qui sont comptées
Des trésors de ruse et de science
Pour se retrouver
Restons amants des corps à corps
Des peaux qui savent où se trouver
Là sont les coeurs qui battent encore
L'un à l'autre mêlés
La petite mort,
L'éternité