Le maquillage joue un rôle important dans la vie de nombreux groupes ethniques au Gabon.
Le rouge est obtenu avec de la sciure de bois de padouk (également appelé bois de corail à cause de sa couleur dont la teinte varie autour du brun-pourpre), le blanc avec de la terre argileuse ou de la poudre de kaolin et le noir à partir du charbon de bois.
Les maquillages, même s'ils sortent tout droit de l'imagination, obéissent toutefois à certaines règles coutumières.
Le blanc est la couleur de celui qui vient d'être initié à un culte traditionnel et le rouge est pour celui qui vient d'aller plus loin dans l'initiation, qui a franchi plusieurs étapes.
Voici donc mon collage intitulé "Padouk et kaolin".
A bientôt,
eMmA

Paris, août 2009, "Padouk et kaolin", collage sur papier dessin 24 X 32 cm.
Fragments de papiers provenant de divers magazines.
Vendu sur la boutique d'eMmA (et continue désormais son existence à Londres !)
Avec la complicité involontaire du magazine de politique, économie, tourisme et culture "Gabon" (automne 2008), des photos de la photographe Gwenaëlle DUBREUIL (copyright G. Dubreuil) joignable sur gwen.dubreuil@yahoo.fr, d'un escalier de la Villa Médicis, de Florence Lemonnier ("Céramiques"), du magazine "Maisons & Décors méditerranée", des carrelages Louis Sette, du Musée Picasso d'Antibes, de Peter Beard (céramique), et de tous ceux que j'oublie qui, je l'espère, ne m'en voudront pas.
Je les invite à se manifester afin que je les cite.
Sons d'Afrique.