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Combien de temps ?

Ce texte de Jean-Loup Dabadie est magnifique et la voix de Serge Reggiani dotée d'un pouvoir émotionnel qui me parle et m'émeut beaucoup.

En écho, et dans un tout autre genre (j'aime aussi infiniment avoir la possiblité de ne pas demeurer figée dans un même registre), j'ajoute à la fin de ce billet un autre Combien de Temps qui a priori semble plus léger, mais qui à mon sens, est tout aussi lourd de sens et que j'aime aussi depuis très longtemps (un clic sur le lecteur tout en bas de cet article).

Et puis voici enfin, une troisème vision du temps qui passe avec l'un de mes collages de la #Collection Le Temps composé lors du dernier passage à l'heure d'été, lorsqu'on ose nous voler une heure de sommeil....

A tous, une très belle journée quel que soit le Temps de votre journée, quelle que soit votre histoire (une partie de la mienne est à retrouver ici : http://www.emmacollages.com/article-29958689.html )

A bientôt.

eMmA MessanA

L'heure de folie

© eMmA MessanA

Paris XIème, octobre 2009 - N°113 L'heure de folie

Collage sur papier dessin 24 X 32 cm

Fragments de papiers provenant de magazines

 Ce collage N°113pièce unique,

est disponible non encadré dans le catalogue N°3 "Prix doux" ici

(le copyright en filigrane rose n'apparaît pas sur le collage d'origine)

Serge Reggiani, Le Temps Qui Reste

Texte de Jean-Loup Dabadie, musique de Alain Goraguer

Extrait de l'album Autour de Serge Reggiani  (titre inédit de la compilation hommage chez Trema, 2002)

Bande originale du très beau film de Jean Becker, Deux jours à tuer (avril 2008), avec Albert Dupontel et Marie-José Croze.

Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien ?

Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps...
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c'est comme ton pain...
Gardes-en pour demain...

J'ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...

Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages...
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses...


Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?

Serge Reggiani site officiel : link

Pour retrouver d'autres chansons de Serge Reggiani dans la playlist d'eMmA, cliquez sur le titre de ces pages :

Le ciel et la terre de mon grand-père

Le séducteur de la rue St-Antoine

Soleil sur gazon

Stephan Eicher, Combien De Temps

L'ombre de mes cils un seul regard

L'ombre de mes cils comme un rempart
Le plaisir facile les amours d'un soir
Meurent d'un oubli subtil dans le nœud d'un foulard
Combien de temps combien de temps
Si on restait face à face sans un mot
Sans une gomme qui efface
Combien de temps combien de temps
Et je bois je bois
Et je suis saoul de toi saoul de toi

L'ombre de mes cris flèches invisibles
L'ombre de mes cris comme une cible
Les mots inutiles sourires illusoires
A vos questions futiles je réponds au hasard
Combien de temps combien de temps
Si on restait face à face sans un mot
Sans une gomme qui efface
Combien de temps combien de temps
Et je bois je bois
Et je suis saoul de toi

Ces jours-là j'ai de la peine
A vivre loin loin de toi

J'ai de la folie plein les veines
Je bois je bois et je suis saoul de toi
Combien de temps
Combien de temps combien de temps
Si on restait face à face sans un mot
Sans une gomme qui efface
Combien de temps combien de temps
Et je bois je bois et je suis saoul de toi

Pour retrouver d'autres chansons de Stephan Eicher dans la playlist d'eMmA, cliquez sur le titre de ces pages :

Souriez... un nouveau Stephan Eicher !

Une seconde...  

Durant le concert de Goran Bregovic au Cirque d'Hiver : Concert au Cirque d'Hiver : Goran Bregovic

Du conte de fée... au comte des fées.

Connectés !

Site de  Stephan Eicher :  link

Page facebook de   Stephan Eicher : link

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E
Reggiani est toujours écorché et émouvant, mais particulièrement bouleversant dans son grand âge, que c'est frustrant que deezer ne délivre plus que des échantillons de musique tronqués... (je contourne cet inconvénient en insérant des miniatures de youtube, cela ne prend que peu de place et les musiques restent entières)
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E
Oui, Reggiani me tire à coup sûr des larmes de tendresse...<br /> On peut entendre la totalité des chansons, dès lors que l'on se connecte (gratuitement) notamment sur son compte facebook ou deezer.
M
J'aime beaucoup ce collage original<br /> La voix de Serge Reggiani et l'émotion qu'il sait faire passer0...
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E
A l'origine, c'est la musique de La Strada qui accompagnait ce collage, en référence à Giuletta Masina...
G
<br /> Veinarde....le dernier artiste que j'ai été applaudir c'est le merveilleux Galicien  Carlos Nunez  ...très disponible à la fin du spectacle pour photos et pour échanger quelques mots..<br /> <br /> <br /> http://www.dailymotion.com/video/xj94u7_carlos-nunez-bolero-de-ravel_music<br />
Répondre
E
<br /> <br /> Quel univers incroyable que la musique celtique... jusqu'en Galice !<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> On ne l'entend plus malheureusement ...depuis combien de temps ???<br />
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E
<br /> <br /> J'ai eu la joie de l'applaudir en live en septembre dernier durant un concernt Bregovic MAGIQUE au Cirque d'Hiver.<br /> <br /> <br /> J'en ai encore des étoiles plein les yeux (sacrée piste ) !!<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> <br /> J'ai quand même une préférence pour celle de Reggiani ...mais c'est bien de n e pas s'enfermer dans un genre, il y a des merveilles partout et, selon notre sensibilité , certaines nous sont plus<br /> accessibles que d'autres mais ce serait dommage de se fermer à  ce qui nous est moins accessible<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> <br /> S'il fallait absolument choisir, je ferais le même choix que toi.<br /> <br /> <br /> Mais, nous avons la chance d'avoir la liberté de choisir...<br /> <br /> <br /> Bonne journée.<br /> <br /> <br /> eMmA<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Je vois que tu as été inspiré ! ton collage va magnifiquement avec le Combien de Temps de Eicher....j'aime aussi beaucoup cette chanson. Bonne soirée.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> <br /> Oui, ta note du jour m'a inspirée.<br /> <br /> <br /> Lionel a aussi beaucoup aimé cette chanson de Reggiani qu'il ne connaissait pas non plus.<br /> <br /> <br /> Du coup, il m'a envoyé, en réponse, la voix et le texte de Boris Vian qui est de la même veine:<br /> <br /> <br /> http://www.wat.tv/audio/boris-vian-je-voudrais-pas-35hhx_2fgqp_.html<br /> <br /> <br /> Je voudrais pas crever<br /> Avant d'avoir connu<br /> Les chiens noirs du Mexique<br /> Qui dorment sans rêver<br /> Les singes à cul nu<br /> Dévoreurs de tropiques<br /> Les araignées d'argent<br /> Au nid truffé de bulles<br /> Je voudrais pas crever<br /> Sans savoir si la lune<br /> Sous son faux air de thune<br /> A un coté pointu<br /> Si le soleil est froid<br /> Si les quatre saisons<br /> Ne sont vraiment que quatre<br /> Sans avoir essayé<br /> De porter une robe<br /> Sur les grands boulevards<br /> Sans avoir regardé<br /> Dans un regard d'égout<br /> Sans avoir mis mon zobe<br /> Dans des coinstots bizarres<br /> Je voudrais pas finir<br /> Sans connaître la lèpre<br /> Ou les sept maladies<br /> Qu'on attrape là-bas<br /> Le bon ni le mauvais<br /> Ne me feraient de peine<br /> Si si si je savais<br /> Que j'en aurai l'étrenne<br /> Et il y a z aussi<br /> Tout ce que je connais<br /> Tout ce que j'apprécie<br /> Que je sais qui me plaît<br /> Le fond vert de la mer<br /> Où valsent les brins d'algues<br /> Sur le sable ondulé<br /> L'herbe grillée de juin<br /> La terre qui craquelle<br /> L'odeur des conifères<br /> Et les baisers de celle<br /> Que ceci que cela<br /> La belle que voilà<br /> Mon Ourson, l'Ursula<br /> Je voudrais pas crever<br /> Avant d'avoir usé<br /> Sa bouche avec ma bouche<br /> Son corps avec mes mains<br /> Le reste avec mes yeux<br /> J'en dis pas plus faut bien<br /> Rester révérencieux<br /> Je voudrais pas mourir<br /> Sans qu'on ait inventé<br /> Les roses éternelles<br /> La journée de deux heures<br /> La mer à la montagne<br /> La montagne à la mer<br /> La fin de la douleur<br /> Les journaux en couleur<br /> Tous les enfants contentsEt tant de trucs encore<br /> Qui dorment dans les crânes<br /> Des géniaux ingénieurs<br /> Des jardiniers joviaux<br /> Des soucieux socialistes<br /> Des urbains urbanistes<br /> Et des pensifs penseurs<br /> Tant de choses à voir<br /> A voir et à z-entendre<br /> Tant de temps à attendre<br /> A chercher dans le noir<br /> <br /> <br /> Et moi je vois la fin<br /> Qui grouille et qui s'amène<br /> Avec sa gueule moche<br /> Et qui m'ouvre ses bras<br /> De grenouille bancroche<br /> <br /> <br /> Je voudrais pas crever<br /> Non monsieur non madame<br /> Avant d'avoir tâté<br /> Le goût qui me tourmente<br /> Le goût qu'est le plus fort<br /> Je voudrais pas crever<br /> Avant d'avoir goûté<br /> La saveur de la mort...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A bientôt, Littorine,<br /> <br /> <br /> eMmA<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Bonsoir eMmA, si tu savais ce que ton billet ravive mes souvenirs, ces deux extraits de la chanson interprétée par Serge Reggiani, un chanteur que j'aime énormément et dont la voix me fait vibrer<br /> d'émotion, je me souviens des paroles qui terminent ce texte superbe : "quand le temps s'arrêtera, je t'aimerai encore, je ne sais où, je ne sais pas comment, mais je t'aimerai encore". Serge<br /> Reggiani a un répertoire riche et plein de sensibilité, trop souvent méconnu. Par contre, je ne connaissais pas "combien de temps" par Stéphan Eicher, c'est très différent mais tu as raison, les<br /> paroles sont aussi très profondes. Ton "Heure de folie" illustre bien cette notion de temps qui passe (j'aurais du dire le contraire : ces chansons accompagnent bien ton collage). Merci eMmA,<br /> passe une bonne soirée. Bisous. Danielle<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> <br /> Danielle, si tu veux réécouter cette belle chanson interprétée par Serge Reggiani, tu peux aller chez Littorine (en cliquant sur son nom qui apparait en bleu dans mon billet).<br /> <br /> <br /> Cette chanson de Stephan Eicher est celle qui l'a fait connaître à ses débuts. J'aimais beuacoup le clip où, si je me souviens bein, il roulait sur le sol avec un bébé dans les bras.<br /> <br /> <br /> Mon "Heure de folie", je l'avais composée lors du passage à l'heure d'hiver l'année dernière: http://www.emmacollages.com/ext/http://emmacollages.over-blog.com/article-ca-colle-38106525.html<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse,<br /> <br /> <br /> eMmA<br /> <br /> <br /> <br />