30 Janvier 2017
Si vous souhaitez réagir et écrire/lire un commentaire sur cette page, rendez-vous tout en bas de celle-ci. Merci pour votre visite.
*
Toutes les pages relatives à l'école sont à retrouver en cliquant sur ce tag : #Nouvelles d'Apres School
*
Il est des pays où il vaut mieux s'armer de patience et faire preuve d'adaptabilité, c'est le cas en Inde...
Ce n'est jamais gagné d'avance lorsqu'un commerçant vous dit, la main sur le coeur, que votre commande sera prête dans 48h, "yes, sure Madam, ready, ready!" (prononcez en roulant les R, en roulant également des yeux façon loup de Tex Avery, et en opinant de la tête, à l'indienne, légèrement de droite et de gauche) ou bien "yes, we will receive some red shirts, plenty of red shirts, next monday !".
C'est compter sans la pseudo crise cardiaque du patron le jour même de la prétendue livraison, la disparition inattendue de votre contact habituellement régulier, ou la soudaine absence de votre fournisseur dont le numéro de téléphone demeure inlassablement muet et dont la réponse aux mails est l'horrible "Undelivered mail returned to sender" (à chaque fois je pense à la chanson d'Elvis).
Face à ces tracasseries, nous avons pris le parti de ne pas fulminer (vacances obligent !) et de garder la zen attitude (on est quand même dans la patrie des maîtres yogis) et puis de... tâcher de régler le sujet au mieux.
Ton habituel fournisseur qui t'avait assuré une livraison avant-hier te plante ? Pas de problème, il suffit d'en trouver un nouveau ! Oui, mais, un qui disposerait en 48 heures de 140 tee-shirts aux couleurs de l'uniforme. Après quelques tergiversations et le passage en revue de plusieurs contacts, dans l'arrière boutique foisonnante d'un grossiste façon Ali Baba, nous nous sommes rendu à l'évidence avec Martine qu'il fallait changer la couleur du tee-shirt si nous voulions en acheter des neufs dans les temps, les commander, les compter, les recompter, y faire imprimer le nom de l'école, et ensuite... prier Vishnou ou Krishna ou aller voir l'éléphante Lakshmi du temple d'à côté, Arulmigu Manakula Vinayagar, pour que la commande soit prête le jour promis!
Allez, ce n'est pas bien grave et tout cela permet de se rappeler que rien ne peut se faire sans en passer par quelques difficultés et vraiment, celles-ci restent anecdotiques.
Les tricoteuses le savent bien que pour faire avancer leur ouvrage, il faut une maille à l'endroit, une maille à l'envers.
Le bâtisseurs le savent bien que pour qu'un immeuble tienne debout, il faut autant soigner les fondations qui dorment sous terre que les étages qui s'élèvent vers le ciel.
Tout le monde le sait bien que pour qu'un joli sourire illumine un jour un visage, il faut perdre ses dents de lait...
Alors, ici aussi à APRES SCHOOL, on doit faire face aux difficultés, aux imprévus, aux tracasseries, ôter les grains de sable dans les rouages, se batte au quotidien et pour des sujets autrement plus sérieux.
Mais que serait la médaille sans son revers ?
Qui n'a pas un jour cru merveilleusement bien soigner une plante et vouloir la faire vite grandir en lui versant beaucoup plus d'eau qu'elle ne pouvait en absorber? Alors que pour la voir grandir harmonieusement, il faut du temps un long et patient chemin qui mène, parfois, vers une certaine réussite...
A bientôt, pour d'autres anecdotes autour d'APRES SCHOOL.
eMmA MessanA