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La tresse

(...) Je dédie mon travail à ces femmes,
Liées par leurs cheveux,
Comme un grand filet d'âmes.
A celles qui aiment, enfantent, espèrent,
Tombent et se relèvent, mille fois,
Qui ploient mais ne succombent pas.
Je connais leurs combats,
Je partage leurs larmes et leurs joies.
Chacune d'elles est un peu moi. (...)

Laetitia Colombani (in "La tresse") Epilogue page 221. Editions Grasset

Trois tresses, trois jeunes filles hors castes Indiennes, aux origines des plus misérables, qui vont au collège... Apres School, Periyakattupalayam (Tamil Nadu en Inde), février 2017 © photo eMmA MessanA

Trois tresses, trois jeunes filles hors castes Indiennes, aux origines des plus misérables, qui vont au collège... Apres School, Periyakattupalayam (Tamil Nadu en Inde), février 2017 © photo eMmA MessanA

    Je viens de lire d'une traite le premier roman de Laetitia Colombani, La tresse paru l'année dernière. J'en avais beaucoup entendu parlé, mais ce n'est qu'hier que j'ai ouvert ce livre qui m'a tenue en haleine dès la première phrase.

   Il s'agit du destin croisé de trois femmes qui ne se connaissent pas, qui vivent à des milliers de kilomètres les unes des autres, dont les conditions de vie sont autant de différences à découvrir, Pourtant, à la suite d'un événement important, ces femmes sont animées d'un même désir farouche et obstiné, celui de vivre libres en réorientant le courant de leurs existences.

   Smita fait partie des êtres les plus misérables et délaissés de la société indienne. Son rêve : tout tenter pour que sa fille soit éduquée et vive une vie meilleure.

   Giulia est Sicilienne. Son papa qui lui a appris son métier au sein de l'entreprise familial est en train de mourir. Du haut de ses vingt ans, elle fera tout pour que l'atelier reprenne vie.

   Sarah, l'executive woman canadienne, à qui tout réussit, devra elle aussi se battre contre le coup du destin, la maladie.

   Le lien entre ces trois femmes qui semblent a priori n'avoir rien en commun : le courage, le refus des préjugés, et la force, la douceur et le symbole d'une tresse.

 

Chacune m'a bouleversée, et m'a fait réfléchir sur nos propres vies ici et maintenant, sur ce que l'on veut transmettre à ceux qui viennent et viendront continuer l'existence de nos vies entremêlées d'humaines, d'humains.

Ce roman à l'écriture originale est pour moi un très gros coup de coeur que je vous invite à accueillir entre vos mains et dans vos coeurs.

Bonnes lectures !

eMmA MessanA

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V
Qu'ils sont beaux les cheveux de ces 3 petites beautés.<br /> J'ai adoré le livre découvert grâce à toi.
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E
Oh tu l'as déjà lu, Valentine ? Moi, quand je l'ai ouvert, je n'ai eu de cesse que de le dévorer. <br /> Ce livre sera pour moi un excellent souvenir de lecture, très marquant... <br /> Il est question que ce roman soit adapté pour le cinéma par l'auteur elle-même qui est d'ailleurs scénariste.. Nul doute que j'irai voir ce film.<br /> Je t'embrasse,<br /> eMmA
E
Merci de nous faire connaitre ce livre qui m'intéresse beaucoup.<br /> La photo est magnifique de symbole.<br /> Douce soirée, bises eMmA
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E
Tu vas aimer, j'en suis tout à fait persuadée. Tu me diras, Erato ?<br /> Je t'envoie les rayons de soleil vendéen qui jouent dans mon jardin avec les petits chats...<br /> A bientôt,<br /> eMmA
C
Ce qui est certain, c'est que tes mots tressent des liens merveilleux avec tes lecteurs, chère eMmA...même quand tu effaces intempestivement un commentaire, le lien reste, très fort, comme les cheveux de ces femmes bouleversantes dont tu sais si bien mettre en valeur la profonde humanité.<br /> Sois en remerciée.<br /> ¸¸.•*¨*• ☆
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E
Merci tout plein Célestine, voilà qui est réparé, le lien est à nouveau tressé...<br /> Les cheveux les plus beaux du monde sont, paraît-il, ceux des Indiens. Dans ce livre magnifique, ils sont le lien entre les destinées de trois femmes fortes de leur courage d'exception...<br /> Belle semaine,<br /> eMmA
G
J'aime beaucoup cette photo très pudique avec la vie difficile qui accompagne ces jeunes filles, un sujet qui je sais te tient à cœur. Bon WE Emma.
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E
Quand on les roncontre, ce qui vous saute tout de suite à la figure, c'est leur joie de vivre, leurs sourires éclatants, leur espièglerie. Tout cela malgré leur origine des plus misérable...
G
Encore un livre que je veux lire, le passage que tu nous donnes est très beau
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E
N'hésite pas, toutes affaires cessantes ;)