2 Septembre 2019
Charles Trénet, J'Aime Le Son Du Cor
Dans mon Museum d'histoires surnaturelles,
il y a un guépard pas du tout empaillé qui fait patte de velours sur une branche de cytise,
une orange sanguine qui viendrait bien colorer quelques plumes arborant un camaïeu de kaki et un papillon vert anisé,
et puis, un peu perdus dans cet univers baroque, il y un oiseau de paradis américain qui snobe un petite étoile de mer.
L'illustration musicale du jour est là pour être raccord avec l'humour de mise dans cette série décalée, pour en accentuer la folie naturaliste et pour faire plaisir à Almanito.
Et le croirez-vous ? cela ne m'étonne pas le moins du monde...
A bientôt pour une autre visite de mon musée de papier à la vague ambiance d'un cabinet de curiosités.
eMmA MessanA
© eMmA MessanA
Saint-Urbain (Vendée), septembre 2019 - N°433 Bouquet 4
Collage sur papier dessin 24 X
Fragments de papiers provenant de magazines et d’un livre d’herbes médicinales
Ce collage N°433, pièce unique, est disponible non encadré dans le catalogue N°2 ici
Les Collages d'eMmA MessanA, dans l'atelier, composition en cours du collage N°433 "Bouquet 4" © eMmA MessanA
Les Collages d'eMmA MessanA, 3 septembre 2019, 4 collages de la série "Histoires surnaturelles", pièces uniques © eMmA MessanA
Charles Trénet, J'Aime Le Son Du Cor
Sur un poème d'Alfred de Vigny, paroles et musique de Charles Trénet.
Extrait de l'album Mon Coeur S'Envole (1991)
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois
Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille
Oui oui oui oui
J'aime j'aime cet air-là
Ce poème qui fait ma joie
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
Que de fois seul dans l'ombre à minuit, demeuré
J'ai souri de l'entendre et plus souvent pleuré
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des paladins antiques
Oui oui oui oui
J'aime j'aime cet air-là
Ce poème qui fait ma joie
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons
Dont le front est de glace et le pied de gazon
C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre
Les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre
Oui oui oui oui
J'aime j'aime cet air-là
Ce poème qui fait ma joie
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
Ganelon vieux melon en barbe de raisins
Tu n'es qu'un noir félon ami des Sarrasins
Qui tous de fer bardés au pays de Navarre
Sont de soldats soldés par le roi des avares
Si si si si
J'aime j'aime cet air-là
Ce poème qui fait ma joie
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
Mais l'Empereur de France a dit "Je veux, je veux
Porter mon assistance à mon gentil neveu.
Je sais que Durandal épargne des coliques
Sa garde d'or-métal recèle des reliques !"
J'aime j'aime cet air-là
Ce poème qui fait ma joie
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
"Introuvable neveu, ronchonne l'Empereur
Je sens dans mes cheveux des brises de terreur
Faut-il qu'il soit écrit qu'en fin je t'abandonne
Roland tout est fini, moi je rentre à Narbonne !"
J'aime j'aime cet air-là
Ce poème qui fait ma joie
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
Alors, seul dans la nuit perdu dans son décor
Roland fait malgré lui d'la contrainte par corps
Et puis un cri d'effroi déchire la montagne
"Adieu mon palefroi, Durandal, Charlemagne !"
J'aime j'aime cet air-là
Ce poème qui fait ma joie
J'aime le son du cor le soir au fond des bois
J'aime le son du cor
J'aime le corps du son
J'aime le sort du con le soir au fond de moi...
J'aime le son du cor
J'aime le corps du son
J'aime le sort du con le soir au fond de moi...