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On atteint des sommets !

Mon oiseau n'est que de papier, mais il est couronné d'un peu de sa poésie, et croyez-moi, il vole haut, très haut...

Je vous envoie ses ailes pour vous souhaiter un beau week-end tout d'altitude et de légèreté, en pleine liberté, celle que vous aurez choisie malgré tous les obstacles de la vie.

 

eMmA MessanA

Les petites Sculptures papier eMmAillotées sont regroupées ici : #Boîtes et Sculptures papier

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Les Collages d'eMmA MessanA, sculpture en papier mâché N°63 "La superbe du roitelet", pièce unique © eMmA MessanA

Les Collages d'eMmA MessanA, sculpture en papier mâché N°63 "La superbe du roitelet", pièce unique © eMmA MessanA

Geoges Brassens, Les Oiseaux De Passage

Extrait de l'album La Religieuse (2001)

Texte, Jean Richepin

Musique, Georges Brassens

Ô vie heureuse des bourgeois
Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle
Ils sont fiers et contents

Ce pigeon est aimé
Trois jours par sa pigeonne
Ça lui suffit il sait
Que l'amour n'a qu'un temps

Ce dindon a toujours
Béni sa destinée
Et quand vient le moment
De mourir il faut voir

Cette jeune oie en pleurs
C'est là que je suis née
Je meurs près de ma mère
Et je fais mon devoir

Elle a fait son devoir
C'est-à-dire que onques
Elle n'eut de souhait
Impossible elle n'eut

Aucun rêve de lune
Aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs
Sur un fleuve inconnu

Et tous sont ainsi faits
Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là
Cela n'est point hideux

Ce canard n'a qu'un bec
Et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir
Ou bien d'en avoir deux

Ils n'ont aucun besoin
De baiser sur les lèvres
Et loin des songes vains
Loin des soucis cuisants

Possèdent pour tout cœur
Un viscère sans fièvre
Un coucou régulier
Et garanti dix ans

Ô les gens bien heureux
Tout à coup dans l'espace
Si haut qu'ils semblent aller
Lentement en grand vol

En forme de triangle
Arrivent planent, et passent
Où vont-ils? Qui sont-ils ?
Comme ils sont loin du sol

Regardez les passer, eux
Ce sont les sauvages
Ils vont où leur désir
Le veut par-dessus monts

Et bois, et mers, et vents
Et loin des esclavages
L'air qu'ils boivent
Ferait éclater vos poumons

Regardez les avant
D'atteindre sa chimère
Plus d'un l'aile rompue
Et du sang plein les yeux

Mourra. Ces pauvres gens
Ont aussi femme et mère
Et savent les aimer
Aussi bien que vous, mieux

Pour choyer cette femme
Et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir
Volailles comme vous

Mais ils sont avant tout
Des fils de la chimère
Des assoiffés d'azur
Des poètes des fous

Regardez les vieux coqs
Jeune oie édifiante
Rien de vous ne pourra
monter aussi haut qu'eux

Et le peu qui viendra
d'eux à vous
C'est leur fiente
Les bourgeois sont troublés
De voir passer les gueux

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G
Je ne connaissais pas cette chanson de Brassens. Merci<br /> Ton oiseau me plaît bien
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E
Cetexte de Richepin est tellement beau ! Et Brassens nous le révèles avec sa propre poésie.<br /> Merci à toi, Gazou et bon week-end.
E
Que cet oiseau est joli , je pense qu'il est arrivé chez moi , il s'égosille dans les cyprès de mon jardin. Une mélodie très agréable tous les matins !<br /> J'aime beaucoup Brassens et cette chanson me plait!<br /> Merci pour ton délicat présent , je te souhaite une douce journée, bises eMmA
Répondre
E
Merci Erato, tu nous le renvoies dès qu'il a fini son concert ? Et puis, nous te le renverrons de nouveau...<br /> Je t'embrasse.