Escapade à Paris 2/2

Yves Montand, Sous Le Ciel De Paris
Auteur, Jean Dréjac ~ Compositeur, Hubert Giraud

   Voici donc la suite de mon escapade parisienne autour de la date du concert d'Yves Duteil commencée ici hier.
Puisque l'on m'a posé la question, je précise que oui, bien sûr, c'est moi qui ai pris ces photos...
 
   Je commence aujourd'hui avec ces fleurs glanées sur le Quai de la Mégisserie dans le 1er arrondissememt. J'arrivais depuis le Pont-au-Change.
C'est un lieu où l'on trouve des animaleries et des pépiniéristes (dont la célèbre maison Vilmorin).
Ma maman adorait s'y promener avec moi lorsque j'étais enfant. Maman admirait les perruches qu'elle affectionnait particulièrement et moi, les petits lapins. Bien sûr, je me rends compte à présent que tout ce petit monde était en cage, mais nous n'avions pas la même conscience du bien-être animal à cette époque, même si nous ne leur aurions jamais fait le moindre mal sciemment...
Plus tard, au cours de ma vie professionnelle liée au tourisme, j'ai eu l'occasion de venir en stage sur ce quai. J'avais trouvé la coïncidence amusante car cela faisiat longtemps que je n'étais pas revenue à cet endroit...
   Mon héroïne, George Sand, est aussi liée à ce quai. Sa mère, Sophie Victoire Delaborde, était la fille d'un oiselier du Quai de la Mégisserie. D'ailleurs, George Sand a toute sa vie aimé la nature en général et les oiseaux en particuier dont elle s'est toujours entourée. 

   J'ai ensuite continué vers le Pont-Neuf (pont pourtant le plus ancien de Paris).
   J'ai pu constater que la statue équestre du Vert Galant (Henri IV) avait toujours fière allure et que la manie des cadenas d'amour n'était pas encore tout à fait éteinte. J'en ai même vu sur certains mascarons qui ornent le pont ! 

   J'ai poursuivi ma promenade vers la célèbre petite Place Dauphine (qui abrita la "Roulotte" de Simone Signoret et Yves Montand au n°15). Je voulais voir comment se comportaient les 29 marronniers de la place...
Je la trouve légèrement moins romantique qu'il y a une trentaine d'années car à présent, elle est beaucoup plus fréquentée et manque de ce côté un peu désuet que je lui connaissais lorsque elle ne disposait pas de ces quelques boutiques chics qui s'y sont installées...
   Je me suis un peu attardée devant ce qui me semblait être une boutique de pâtisseries/viennoiseries XL qui arborait une enseigne décorée de fleurs en plastique ou tissu comme on en voit de plus en plus souvent. Je leur ai rapporté par deux fois un gros tournesol qui s'en était envolé pour cause de grand vent. A l'intérieur j'ai reconnu le Chef pâtissier, Philippe Conticini. Je me rends compte qu'il s'agissait de l'Atelier Du Geste à l'Emotion créé par Conticini et Jeffrey Cagnes où des masterclasses sont proposées...

   Ce jour-là, il faisait vraiment un temps à ne pas sortir un Parisien dehors, alors je me suis fait une jolie toile (Le Théorème de Marguerite d'Anna Novion avec Ella Rumpf, Clotilde Courrau et et Jean-Pierre Daroussin) dans le quartier des Halles.
Voici quelques vues avec en arrière plan, l'Eglise Saint-Eustache.
Notez que même les ours en peluche ont droit à leur boisson en terrasse, rue aux Ours, non loin de la rue de la Grande Truanderie !
Je trouve que la pluie confère un charme fou aux rues de la capitale, surtout quand un petit rayon de soleil vient se mirer dans les flaques d'eau..

  J'ai eu aussi l'envie de découvrir le Passage Molière dont je savais qu'il avait été rénové récemment. Situé dans le 3e, c'est une voie piétonne située entre les rues Saint-Martin et Quincampoix.
Dans cette petite rue au charme fou, on trouve la Maison de la Poésie et son café attenant, l'Ecritoire, la librairie... 

   Je finis par... la fin du voyage, Gare Montparnasse, d'où pour calmer mon ennui en attendant qu'un bagage oublié soit détruit par les démineurs, j'ai pris quelques photos en hauteur.

  Il pleuvait des cordes Place Raoul Dautry. C'est un lieu que j'ai traversé durant plusieurs années pour me rendre à mon travail, non loin de la Tour Montparnasse.

   Une dernière petite photo pour vous montrer que Paris est parfois bien insolite.
   En voyant cette personne monter vers une heure du matin dans le métro ainsi habillée et chaussée, je me suis imaginée qu'elle rentrait, seule, de son mariage...

   Je vous remercie de m'avoir suivie pour ce tout petit aperçu de la capitale que je chéris et que j'ai quittée à regret...

  Bye bye, Paris !

  Bon vent et à bientôt,
  eMmA MessanA