24 Octobre 2013
Je vous avais dit avoir apprécié la première partie du concert de Maxime Le Forestier assurée par Bruno Guglielmi : ici
Aussi, je me devais de vous faire écouter au moins l'une de ses créations.
J'ai choisi cette chanson du petit garçon qui se retourne sur son amour d'enfance, nimbée de poésie, adoucie de silence et rythmée du va-et-vient de la balançoire, bien à l'abri sous son arbre d'innocence joyeuse et du temps qui passe...
Régalez-vous du miel de cette enfance-là, sans regrets !
© eMmAcollages
Paris XIème, novembre 2012 - N°188 Branches
Collage sur papier dessin 29.7 X 42 cm
Ce collage N°188, pièce unique, est vendu
Tous les collages de la série de l'Epure, ma forêt sont regroupés ici : #Ma forêt...
Bruno Guglielmi, Le Rire Des Balençoires
Extrait de l'album La vie ordinaire
On était beaux comme un printemps
Et le vent aimait nos épaules
Quand le soir tombait doucement
Au fond du jardin sous le saule
On entendait – on entendait
Nos dents de lait croquaient des pommes
Là, tombées bien mûres à nos pieds
Tu étais haute comme trois pommes
Tu touchais l’ciel avec tes pieds
On entendait – on entendait
On entendait l’rire des balançoires
Quand le soleil était couché
Et que la nuit nous laissait croire
Qu’elle nous avait oubliés
Ta robe qui partait en corolle
Quand l’air venait la faire danser
J’aurais voulu être rock n’roll
Faire le caïd et t’embrasser
Tous les jours c’était des dimanches
Et s’habillaient d’éternité
Quand mes mains effleuraient tes hanches
Je m’prenais pour un chevalier
Avec deux cordes, une planche
Et ta petite bouille à croquer
On était bien
Sous l’arbre de notre enfance
Je t’aimais bien
Mais j’n’ai jamais tenté ma chance
Ah ma jolie libellule
J’étais les ailes dans ton dos
J’aurais pu t’emmener voir la lune
Si tu m’avais demandé “plus haut”
Mais j’attendais – j’attendais
J’aurais donné toutes mes billes
Aux pires de mes pires ennemis
Pour fuir avec toi sur une île
Et t’balancer toute ma vie
Mais j’t’attendais, je t’attendais
Avec le rire des balançoires
Quand le soleil était couché
Et que la nuit nous laissait croire qu’elle nous avait oubliés
Ta robe qui partait en corolle
Quand l’air venait la faire danser
J’aurais voulu être rock n’roll
Faire le caïd et t’embrasser
Tous les jours c’était des dimanches
Et s’habillaient d’éternité
Quand mes mains effleuraient tes hanches
Je m’prenais pour un chevalier
Avec deux cordes, une planche
Et ta petite bouille à croquer
On était bien
Sous l’arbre de notre enfance
Je t’aimais bien
Mais mon cœur s'appelait silence
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