8 Mai 2013
Des petits mômes prenaient leur goûter à ses pieds.
Ils m'observaient tourner et retourner autour de l'imposante sculpture...
De loin, les couleurs chaudes de l'Espagne de Miro séduisent immanquablement dans ce paysage de tours et plus loin, avec l'Arche qui surplombe l'ensemble du décor.
Les immenses personnages ont l'aspect fragile de sculptures en papier mâché, alors qu'ils sont en béton.
Ils donnent l'impression de perpétuellement être en pleine conversation.
Ils doivent en avoir des choses à se dire, avec tous ces passants qui passent !
"Dis, t'as vu la nana ?
Elle porte un sac rouge comme ton pif !..."
"Tu ferais mieux de faire gaffe,
y'en a un qui te pousse avec sa tête pour que tu tombes !"
Quand ils ont compris que je n'arrêtais pas de leur tourner autour
et de les photographier,
l'un des deux personnages qui me regardait avec ses yeux ronds,
a commencé à faire le timide
et à se cacher derrière son compagnon de pierre.
Ils étaient trop mignons, l'un protégeant l'autre...
Au bout d'un bon moment, les deux grosses bêtes se consultées...
Elles ont longuement palabré...
Et pour finir,
je les ai senties complices,
m'acceptant enfin,
surtout quand je me suis carrément assiste par terre
et presque allongée
pour les prendre en photo.
Vous ne trouvez pas que son oeil énigmatique
me regarde avec une certaine tendresse ?
Je les ai quittées un peu à regret...
Il faisait un temps splendide, ce samedi 7 mai 2011 à Paris-La Défense.
A bientôt,
PS : vous voulez admirer une autre statue, cette fois à Paris ?
Pourquoi pas Beaumarchais ? Oui, c'est par ici : lien
Pourquoi pas Rimbaud ? Oui, c'est par ici : lien
Quand Le Mois D'Avril, La Grande Sophie
J'étais une jeune fille ou bien un garçon
Je ne sais plus très bien
Au bord de la ligne de l'indécision
Il y a le mois d'avril qui passe
Quand le mois d'avril s'échappe
Je me pose de drôles de questions
Quand le mois d'avril s'échappe
Je regarde pousser les bourgeons
J'étais une fleur ou bien un poisson
Même fanée, je buvais la tasse
Dans mon aquarium, au cœur des saisons
Il y a le mois d'avril qui passe
Quand le mois d'avril s'échappe
Je perds tous mes repères
Quand le mois d'avril s'échappe
J'oublie les sensations
Les instincts fragiles, les parfums de déjà-vu
Le moral en exil et les portes sans issue
Les jours difficiles, les envies en garde à vue
Quand est-ce que tout commence?
Dis-moi, dis-moi
J'étais un orage ou une dépression
Dans le ciel se comptent les doutes
Parmi les nuages, il y a un rayon
De soleil qui chasse les gouttes
Quand le mois d'avril s'échappe
On a déjà changé d'heure
Quand le mois d'avril s'échappe
C'est pour laisser place
Au joli mois de mai
Joli mois de mai qui va tout changer
Moi de même, joli mois de mai.
Pour retrouver d'autres chansons de La Grande Sophie dans ce blog d', relier ces notes:
Elle en a entre les deux oreilles...
De la réserve au déclic : mécanisme de la commande
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