27 Mai 2018
Je ne peux m’empêcher d’éprouver de la tendresse pour chacun de mes petits personnages de papier, même et surtout parce qu'ils sont bien perfectibles.
Pour ceux-ci, dont vous avez suivi les étapes de leur modelage (ici), j'ai retrouvé ces mots que j'avais écrits il y a une trentaine d'années.
L'enfant qui dort
Tendres douceurs de tes yeux clos
sur des rêves de lait et d’innocence.
Tes petites mains abandonnées
sont plus soyeuses que toutes tes peluches
blotties auprès de toi.
Ton sommeil m’est précieux,
si lourd et si léger à la fois.
Je t’effleure du regard
et je crains d’éveiller ta perfection
d’enfant endormi.
Tes boucles brunes emmêlées sont ma fierté
de brune.
Ton souffle adoré me donne vie
et rythme la berceuse que je te murmure.
Tes belles joues rondes et roses
se creusent de jolies fossettes
lorsque tu ris aux anges.
Tu m’émeus, tu m’émerveilles...
Je guette ton appel, je guette ton réveil vers moi
Quand les yeux encore tout gonflés de sommeil
Tu demanderas maman.
© texte et collage eMmA MessanA