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Apéro lecture "Tranches de vie en poésie" à la Médiathèque de Saint-Gervais

Tranches de vie en poésie à la Médiathèque de Saint-Gervais   

   Hier soir, la Médiathèque de Saint-Gervais a repris ses bonnes habitudes d'avant COVID.
   A l'occasion de la Fête des bibliothèques, Edwige Boury la responsable de la Médiathèque, Emilie Legrain bibliothécaire, et les bénévoles, tous joliment chapeautés, nous ont proposé un apéro-lecture. 
   L'une des salles de la médiathèque, dont les murs nous permettaient de découvrir l'exposition en cours "A quoi ça rime ?" prêtée par la Bibliothèque Départementale de Vendée, avait pour l'occasion été transformée en salle de restaurant-spectacle !

Crédit photo : Médiathèque de Saint-Gervais, Vendée

    On était tout de suite dans l'ambiance très classe, cocooning, gourmande. Dans la carte des cocktails sans alcool proposés, j'ai commandé le délicieux "Sonnet".
Nous étions une quinzaine de consommateurs attentifs aux nourritures spirituelles...

   Tout était donc réuni pour que nous soyons prêts à écouter les lectures.
   Celles-ci étaient 
uniquement basées sur des "Tranches de vie en poésie", parcours allant de la naissance à la vieillesse avec de nombreuses étapes qui les jalonnent comme le premier cri, l'amour, l'école, et l'amour encore...

Emilie tout sourires prête à nous régaler...

   Les lecteurs se sont surpassés, entre quelques intermèdes musicaux, nous offrant des lectures de poètes tels que Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Jacques Prévert, Louis Aragon, Paul Verlaine, Bernard Friot et j'en oublie beaucoup (voir le programme ci-après que m'a confié Edwige)... 
 

Magnifique programme de lectures dites par les intervenants à la Médiathèque de Saint-Gervais lors de l'apéro-lecture du 30 mars 2023. Crédit Médiathèque de Saint-Gervais


   Je remercie vivement Edwige et Jean-Luc qui m'ont fait l'honneur de lire deux de mes poèmes extraits de Chaque jour lancer des confettis (Pour écrire ces simples mots) et Transpositions hasardeuses (Elle est toujours là).
C'est une chose que de lire ses propres écrits, mais c'est énormément d'émotion que de les entendre interprétés par d'autres...

Edwige
Jean-Luc, quand il n'était pas à la guitare, nous a dit aussi des textes.

   Comme ça fait du bien que la poésie soit mise à l'honneur !
   La soirée s'est terminée pour ma part avec une petite séance de dédicaces, juste avant que l'on nous ait offert un petit poème édité par le "cube édito" de l'exposition.

 

   Merci encore à la Médiathèque et tous ses interveants pour cette jolie soirée poétique. 
   Finissons avec cette belle chanson interprétée par Jean Ferrat.


   A bientôt,
   eMmA Messan

Jean Ferrat, Que Serais-Je Sans Toi ?  *  LE SON NE COMMENCE QU'AU BOUT DE QUELQUES SECONDES *
Musique, Jean Ferrat
Recomposition de quatre strophes extraites du poème de Louis Aragon, Prose du bonheur et d'Elsa, paru en 1956 dans le recueil Le Roman inachevé.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre?
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutiement?
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon

J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre?
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutiement?
J'ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu

Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre?
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutiement?
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues
Terre, terre, voici ses rades inconnues

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre?
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant?
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement?

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L
Quel beau et riche moment, un régal, cette soirée<br /> Tues appréciée, c'est mérité<br /> Merci pour tes partages chaleureux<br /> Bon dimanche, bises alpines
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E
Merci Armelle. Je suis heureuse que la poésie soit appréciée. J'ai parfois l'impression de porter une utopie dans ce monde parfois (un peu) trop brutal, mais je m'accroche ! Au milieu de ce Printemps des poètes, je voudrais que la saison dure toujours...<br /> Passe un bon dimanche tout aussi ensoleillé qu'en Vendée.<br /> Je t'embrasse.
D
mais tu es toujours partout<br /> j'avais oublié André Dhôtel :<br /> <br /> "J’écris rien que pour retrouver<br /> en quel lieu j’eus la révélation<br /> parce que j’ai oublié ce lieu<br /> ainsi que toute révélation.<br /> <br /> Alors selon l'usage<br /> je célèbre l'inconnu<br /> pour tant bien que mal<br /> assurer mon existence.<br /> <br /> C'est l'utilité des fantômes<br /> que de figurer ce qui<br /> n'a jamais eu de figure<br /> et se doit de naître un jour."
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E
Oh tu sais, Dominique, si je suis disponible, je tâche de répondre à toutes les demandes raisonnables qui me sont faites, car je considère que c'est un véritable honneur que l'on pense à moi...<br /> Je reconnais que je connais peu André Dhôtel , pourtant comme c'est beau...<br /> Merci pour ce poème.<br /> Passe un bon week-end !