8 Avril 2012
Anne m'a posé récemment cette question, "Où passe le temps qui passe ?"
Pour elle, dont le superbe blog "Une fille, des fils" vaut vraiment le détour et que je vous incite à visiter, j'ai fait une réponse en écho avec le double sens "des fils", en ne retenant que celui sur la filiation.
Pour moi, il me semble que le temps qui passe nourrit le sang charrié dans nos veines, qu'il nourrit l'âme et le coeur de nos enfants et sûrement dans ce même élan vital, celui des générations à venir.
J'ai pensé aujourd'hui à tout cela, car Anne est une brodeuse et que, selon ce qui est devenu notre tradition familiale, la nappe de Ginette nous a accompagnés durant le week-end pascal.
Bon, pour ceux qui ne suivent pas , voir ici l'histoire de la nappe familiale : lien
Et comme Ginette fait en sorte que cette nappe garde sa mémoire vivante, nous avons donc (enfin) pu voir une signature supplémentaire qui ne faisait pas partie des signatures d'origine, Flo se trouvant aux Etats-Unis à l'époque à faire le stewart, il a dû envoyer sa participation après coup.
Il l'a faite, à la manière du lapin blanc d' "Alice au Pays des merveilles".
Du coup, j'ai fait passer un petit carnet autour de la table du week-end pascal en demandant à chacun d'y noter la réponse à la question de Anne.
Et pour vous, où passe donc ce temps qui passe ?
Voici quelques réponses rédigées par les convives autour de la nappe familiale :
... dans la machine à broyer les rêves !
... Il passe sous le pont de l'éternité !
... Il ne passe pas, il se fait pour toujours !
... dans les oubliettes du passé.
... dans ma boîte à souvenirs.
... il file vers l'éternité.
... dans la trappe aux souvenirs.
Pour ceux qui n'ont rien écrit, voici leur participation visuelle :
Flo, la relève est assurée avec tes petits cousins.
Ce sont des débuts... prometteurs, sachant que Juju, elle, fait de vrais grands progrès en la matière.
D'ailleurs, d'après toi Flo, où passe-t-il donc, ce temps qui passe ?
Et pour vous mes aminautes, nous donnerez vous votre point de vue ?
A beintôt,
eMmA