3 Juin 2011
Cet après-midi, partie en promenade dans les environs, je me la suis coulée douce...
En fait, j'avais l'impression d'être très loin de Paris, alors que j'arpentais la "promenade plantée" de La Coulée Verte, dans le XIIème.
La météo était idéale et la verdure, généreuse.
Mais oui, les abeilles butinent les fleurs de troènes, même à Paris...
J'envoie à tous les rayons de soleil de cette fleur parigote.
Et comme le parfum des fleurs de troënes me fait immanquablement penser à mon enfance à Gonesse, je demande à Monsieur Guy Béart d'illuster ce billet avec L'Eau Vive.
Ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive
Elle court comme un ruisseau, que les enfants poursuivent
Courez, courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais vous ne la rattraperez
Lorsque chantent les pipeaux, lorsque danse l'eau vive
Elle mène les troupeaux, au pays des olives
Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets
Dans le laurier, le thym et le serpolet
Un jour que, sous les roseaux, sommeillait mon eau vive
Vinrent les gars du hameau pour l'emmener captive
Fermez, fermez votre cage à double clé
Entre vos doigts, l'eau vive s'envolera
Comme les petits bateaux, emportés par l'eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux voguent à la dérive
Voguez, voguez demain vous accosterez
L'eau vive n'est pas encore à marier
Pourtant un matin nouveau à l'aube, mon eau vive
Viendra battre son trousseau, aux cailloux de la rive
Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé
Le ruisselet, au large, s'en est allé.
A bientôt,
eMmA
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