22 Avril 2011
Vous avez remarqué que la poétesse des rues, Miss.Tic, pleine d'humour, de sensibilité et de clairvoyance, qui habituellement nous réveille grâce à ses pochoirs et slogans en habillant les murs de Paris, a élu domicile hier sur l'une de mes lettres (Mail art pour A.P.R.E.S.).
Oui, Miss.Tic,
après le street art,
elle se pique
de mail-art...
Cette grande artiste de rue, je l'adore.
Elle incarne pour moi la liberté, l'intelligence et la vraie finesse.
En deux ou trois mots et en autant de traits, elle rassemble cette triologie.
Elle sait s'adresser directement à nos coeurs et nos tripes tout en réveillant nos consciences.
C'est à chaque fois un petit bonheur quand je découvre sa jolie patte au détour d'une rue.
Je considère une slihouette Miss.Tic est comme un petit bijou à ajouter dans ma malle à trésor.
Si je n'ai pas d'appareil photo avec moi, alors, je reviens immanquablement pour en garder la trace...
Depuis la journée de la femme, Miss.Tic est entrée en philatélie : 12 timbres qui sont des petites oeuvres d'art à part entière ont été édités. Un vrai régal !
Celui que je préfère : "Je suis la voyelle du mot voyou".
Ah Madame la Poste, quand tu t'y mets, on finirait par t'aimer...
Je vous laisse découvrir le très beau site de Miss.Tic : http://www.missticinparis.com/
Tout près de chez moi, le délicieux restaurant kurde Menekse (que je vous recommande chaudement), caché dans le petit passage de la Main d'Or, a "son" Miss.Tic :
Non loin de là, le bistrot à vin, "à l'ami Pierre".
Ce petit troquet est souvent très fréquenté et les amateurs animent joyeusement la rue de la Main d'Or.
Quand le rideau de fer est tiré sur la devanture du bar, on peut admirer un pochoir signé Mass.Toc, une ode pleine d'humour à une Miss.Tic callipyge.
Il est bien dans la veine de Miss.Tic, mais je ne suis pas sûr de l'auteur.
Est-ce Miss.Tic qui se joue de nous et d'elle-même ? Ou est-ce une amusante copie ? J'aimerais vraiment bien le savoir...
Qui mais qui nous le dira ?
On interroge la Miss ?
A bientôt,
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Super Nana, Michel Jonasz Dix-huit grèves de poubelles Que j'traîne dans l'quartier Jamais vu plus belle qu'elle Dans la cité. Les serveuses du milk-bar Ou du Banana Qu'on dépiaute dans le noir Au cinéma. C'est des trucs pour la toux Des pastilles, des cachous Bonbons d'machine à sous Mais elle pas du tout Une Super Nana Tous les jours je footballe Des boîtes de Ron-Ron. Et comme ces boîtes de tôle Je tourne en rond. Quand j'la pêche à la ligne Du haut d'mon balcon Elle m'emmène dans l'parking Et sur l'béton. C'est l'Brésil pour mille balles Et j'crawle dans l'penthotal J'touche le fond de mes palmes D'la neige du napalm Une Super Nana J'habite en haut d'cette tour La dernière du bloc Ma fenêtre est bien haute pour L'bacille de Koch Par delà les antennes Au d'ssus du cynodrome Des traînées d'kérozène Il y a cette môme Elle marche parmi les détritus On dirait, comme sur les prospectus Ces filles allongées à l'ombre des cactus Tu vois c'que j'veux dire et pourtant c'est juste Une Super Nana
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...qu'elle préserve en nous l'enfant"
Michel Jonasz au Casino de Paris
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