22 Septembre 2011
Proverbe burkinabé :
"Sauterelle par sauterelle, on remplit la calebasse"
(chez nous, ça donne : "Petit à petit, l’oiseau fait son nid")
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Pour sa Journée annuelle, la Fondation Air France accueillait aujourd'hui différentes associations dans les locaux du Siège d'Air France à Roissy.
La plupart d'entre elles disposaient d'un stand et outre la promotion de leur association, celles-ci vendaient des produits artisanaux.
L'une d'entre elles a retenu mon attention.
Il s'agit de l'Association LAAFI qui exposait, entre autres, de magnifiques figurines en bronze qui m'ont immédiatement séduite par la pureté et l'élégance de leurs lignes.
Elles sont l'oeuvre de Seydou Gandema qui s'exprime avec talent en créant des statuettes d'hommes, de femmes et d'animaux.
Je suis repartie avec l'une d'entre elles, unique, désormais assise au milieu de quelques uns de mes livres préférés.
Cet objet me fascine et je ne sais pourquoi me semble receler quelque chose d'un peu magique...
L'invitée d'honneur de la Journée de la Fondation était aujourd'hui Stéphanie Fugain, Fondatrice et Présidente de l'Association Laurette Fugain, qui avait reçu l'année dernière le 2ème Prix de la Fondation Air France.
Petit rappel : qui était l'invité d'honneur de la Journée de la Fondation l'année dernière ?
Pour la révision, plic ici (chez moi, la souris, elle ne fait pas "clic", elle fait "plic") :
Cette statue que chante Yves Duteil n'est pas de bronze, elle est d'ivoire.
Et elle n'est pas en solo, mais en duo.
J'ai pourtant eu envie qu'elle illuste ce billet, tant je trouve que ma statuette de bronze incarne la vie à son autre manière...
A bientôt,
Yves Duteil, La Statue d'Ivoire
Il me plaît de penser que la statue d'ivoire
Des amants enlacés nous fait l'amour, ce soir
Ce tout petit cadeau pour commencer l'année
Leur sourire était beau comme un matin d'été
Nos objets nous regardent avec leurs souvenirs
Et pour peu qu'on s'attarde à leur appartenir
Tous ceux qu'on a aimés reviennent autour de nous
On a le cœur serré, la gorge qui se noue
L'amour, c'est quand le temps se transforme en mémoire
Et nous fait le présent d'un passé plein d'espoir
Si tout ce que la vie nous offre ou nous prépare
Se noie dans un oubli, précoce et dérisoire
Il me plait de penser que sans nous, le hasard
N'aurait pu composer un monde aussi bizarre
Et que sans nos amours, le temps serait mortel
Comme est le fil des jours quand la mort nous appelle
Si tout ce que la vie nous offre ou nous prépare
Devait venir ainsi se graver quelque part
Ces amants enlacés dans leur amour d'ivoire
Qui nous ressemblent assez pour cacher notre histoire
Il me plaît de penser que c'était nous, ce soir
Que c'était nous, ce soir, que c'était nous, ce soir
Pour retrouver d'autres chansons d' Yves Duteil dans la playlist d', cliquez ici : Playlist Yves Duteil
Le Blog A Part d'Yves Duteil : link
Voici la statue d'ivoire dont il est question dans la chanson (figure dans le très beau livre d'Yves Duteil, avec Alain Wodrascka, Profondeur de chant) :