6 Décembre 2018
Il m'a été donné l'extrême chance de participer à un mariage pakistanais à Lahore, invitée par la famille de ma belle-fille Ammara, épouse de mon fils Florent.
Après le mariage français que nous avions organisé en Vendée, je me suis laissée guider, spectatrice d'un conte façon "mille et une nuits"...
Allez, je vous emmène !
Dès notre arrivée, nous voici embarqués en petit comité (une vingtaine de proches et amis quand même) pour nous mettre tout de suite dans le bain.
Après avoir offert des cadeaux venus de Vendée, de Normandie et de Bretagne (quelques amis et famille nous ont accompagnés pour ce voyage), et tout en dégustant un repas (la prise de nourriture au Pakistan relève presque du sacré tant ils aiment ça), les femmes qui le souhaitaient pouvaient faire parer leurs mains de dessins de fête réalisés au henné par une experte en joyeux motifs. Ici, on l'appelle mehndī (de l'hindi ou de l'ourdou मेहन्दी, mehndī).
Cette sorte de cérémonie est là pour ajouter à la connivence et participer au bonheur de la mariée.
D'abord, honneur à la mariée qui a eu droit à des dessins également sur la paume de ses mains (là où la peau est plus épaisse, les dessins s'estompent moins rapidement) :
Je reconnais que je trouve le résultat assez impressionnant dans tous les sens du terme, mais j'ai voulu jouer le jeu tout en choisissant un motif moins présent. Ca tombe bien, car je ne peux pas porter de bague à la main gauche, alors... Allez, je m'y colle !
L'artiste utilise un cône souple empli de la substance au henné afin d'ajuster son geste et de l'utiliser comme un fin pinceau.
Il faut laisser sécher durant au moins deux heures, voire davantage, si l'on ne veut pas tout abîmer et conserver ces tatouages éphémères quelques jours. Ensuite, on se lave les mains et la couleur devient plus claire, orangée.
Voici le résultat final pour la mariée, Ammara, ses paumes, puis le lendemain, le jour de la fête très colorée, appelée Mehndi, justement, et que je détaillerai dans une autre publication :
Voici le résultat final pour la soeur de la mariée, Hirra :
Et voici le résultat pour les trois femmes que nous étions, venues de France :
Entre deux bouchées de plats pakistano-chinois, une tasse de chaï et deux tatouages, qu'est-ce qu'on a pu s'amuser, notamment en répétant une chorégraphie Bollywood, guidés par Hirra, pour être au point pour la fête du lendemain !
Sur cette photo, je pointe mon doigt vers les danseurs, mais j'ai dû aussi payer de ma personne...
Même pas peur... On ne se moque pas, promis ?
Ah Florent, il m'en aura fait faire des péripéties !
A bientôt, pour la suite du récit d'un mariage pakistanais.
MmA MessanA