1 Août 2013
1er août 2013
Pour tenter d'égayer un peu les perspectives du monde aérien, faisons une petite escapade chez les fous ...de Bassan.
A l'extrêmité de la péninsule de la Gaspésie (vient de "Gespeg", signifiant la fin des terres pour les Micmacs), et après une traversée depuis Percé, nous sommes arrivés au paradis de la plus grande colonie au monde de fous de Bassan.
Plus de 190 000 oiseaux viennent nidifier durant cette période aux confins de l'ile de Bonaventure.
Le fou de Bassan vit en colonie très dense et n'utilise qu'un tout petit territoire, soit l'espace qui entoure son nid et qu'il peut protéger. C'est pourquoi, à l'intérieur de la colonie, la distribution des nids sera faite selon un modèle compact et régulier.
Habituellement, un adulte qui revient au nid se pose en face de son conjoint. Tous les deux dressent le cou et crient pendant qu'ils frottent leur bec et qu'ils entrouvent leurs ailes. Il semble que ce comportement, en plus d'apaiser l'agressivité débordante de ces oiseaux, renforce les liens qui unissent le couple.
Le couple reste ensemble durant toute sa vie. Si l'un meurt, l'autre ne reprend pas de nouveau compagnon...
Pour se nourrir, le jeune fou enfonce son bec dans le gosier de l'adulte, provoquant ainsi la régurgitation de poisson partiellement digéré.
Le capelan, le hareng et le maquereau constituent la nourriture principale de cette espèce.
Avant de prendre son envol, le fou de Bassan pointe le bec vers le ciel pendant quelques instants pour emplir les sacs aériens situés dans son cou afin d'amortir le choc lors de la plongée. Puis, inspirant profondément, il pousse un cri rauque (o-oah).
Ile de Bonaventure, Gaspésie (Québec).
© photos eMmA MessanA
Je me souviens qu'en 1982, le roman de la québécoise Anne Hébert 'Les fous de Bassan' avait obtenu le Prix Fémina. Il est devenu un classique à Québec. Cela me donne envie de le lire.
Pour d'autres souvenirs de Québec
NB toutes les légendes sont extraites de celles relevées sur le site
Foule Sentimentale, Alain Souchon
Paroles et musique : Alain Souchon
Extrait de l'album C'est Déjà Ca (1993, mais... la chanson n'a pas pris une ride, c'est pas comme Claudia Schiffer moi)
Oh la la la vien en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir des quantités d'choses
Qui donnent envie d'autres choses
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car
Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des
Foules sentimentales
Avec soif d'idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
On nous Claudia Schiffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu'on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
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