17 Avril 2017
On ne peut pas être heureux sans y travailler durement. La félicité ne consiste pas à se tenir à l’abri du mal — ça, c’est être épargné —, elle débute après les coups. Subir un bombardement de violences, de déceptions, d’insultes, de félonies, de deuils, et néanmoins sourire, savourer... Il faut insérer la douleur dans la trame de nos jours.
Or, s’appliquer au bonheur ne suffit pas. Pas seulement parce que la vie s’obstine à blesser, mais parce que le bonheur réside dans le silence de la pensée. Être heureux résulte justement de ne plus se demander si l’on est heureux, le ravissement venant de la disparition des questions. Comme le sucre fond dans l’eau, inquiétudes, doutes, interrogations se dissolvent dans l’euphorie. La béatitude se montre une faveur, laquelle dépend de nos préparations, mais s’en échappe, telle la grâce d’une danseuse ou d’un pianiste. De même que les exercices ne donnent pas le génie mais y contribuent, la sagesse ne procure pas le bonheur mais le prépare.
Grâce à mon mag préféré, Flow, j'ai commencé mon bullet journal. Cela contribue à mon bonheur et m'aide à faire preuve de patience...
Je devance #VendrediLecture, car j'aurai fini ce bel ouvrage bien avant vendredi, mais comme je suis une assoiffée de lecture, surtout quand une nouvelle oeuvre d'Eric-Emmanuel Schmitt est annoncée, eh bien je ne résiste pas à m'en nourrir l'esprit et le coeur.
Et puis, d'ici là, j'aurai d'autres lectures à dévorer (ma liste est si longue)...
J'illustre musicalement cette page avec un artiste que je viens de découvrir grâce à TSF Jazz, Toufic Farroukh, saxophoniste et percussionniste franco-libanais, avec son bel album, Villes Invisibles.
Profitez bien de ce jour férié les amis !
A bientôt,