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Collage de titres N°13

Série #Collage de titres*, vous me le dites si vous en avez assez ?

~~

 

La prochaine fois, en attendant Bojangles, vous n'aurez pas ma haine !

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La prochaine fois, roman de Marc Lévy publié chez Robert Laffont, lu en mai 2004 à Griesheim-sur-Souffel.

Le marque-page : un billet daté du 8 mai 2004 pour le spectacle Les Brigands dans la salle des Tanzmatten de Sélestat.

En attendant Bojangles, roman d'Olivier Bourdeaut publié chez Finitude, lu en avril 2016 à Paris XIème.

Le marque-page : une carte postale publicitaire ORPI reprenant une ancienne vue datant de janvier 1910 de l'avenue Ledru-Rollin à Paris.

Vous n'aurez pas ma haine, récit d'Antoine Leiris publié chez Fayard, lu en juillet 2016 à Saint-Urbain (Vendée).

Le marque-page : une carte postale du Maroc de ma charmante belle-fille, datée du 25 mars 2015.

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Bonnes, très bonnes lectures à tous et à bientôt pour un nouveau #Collage de titres, si vous le voulez bien !

  eMmA MessanA

* mon jeu d'été consiste à faire une phrase avec le titre de trois ouvrages choisis dans sa bibliothèque, sans aucun rapport entre eux quant à leur contenu

~~

“Vous n’aurez pas ma haine”

Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.

Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.

Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.

Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.

Facebook, statut public du 16 novembre 2015. Compte d'Antoine Leiris

Collage de titres : La prochaine fois, en attendant Bojangles, vous n'aurez pas ma haine.

Collage de titres : La prochaine fois, en attendant Bojangles, vous n'aurez pas ma haine.

Nina Simone, Mr Bojangles

I knew a man, Bojangles, and he danced for you

in worn out shoes.

With silver hair, a ragged shirt and baggy pants,

the old soft shoe.

He jumped so high, jumped so high, then he lightly touched down.

 

I met him in a cell in New Orleans, I was

so down and out.

He looked at me to be the eyes of age,

as he spoke right out.

He talked of life, he talked of life. He laughed, clicked heels instead.

 

Mister Bojangles

Mister Bojangles

Mister Bojangles,

dance!

 

He danced for those at minstrel shows and county fairs

throughout the South.

He spoke with tears of fifteen years how his dog and he

traveled about.

His dog up and died, dog up and died, after twentyyears he still grieved.

 

He said, I dance now at every chance in honky tonks

for drinks and tips.

But most of the time I spend behind these county bars.

He said, I drink a bit.

He shook his head and as he shook his head I heard someone ask, please

 

Mister Bojangles

Mister Bojangles

Mister Bojangles,

dance

Pour retrouver une autre chanson de Nina Simone dans la playlist d'eMmA, cliquez sur le titre de cette page : http://www.emmacollages.com/2014/11/jeter-un-sort.html

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E
J'ai beaucoup aimé le livre " vous n'aurez pas ma haine" . Une belle leçon de courage, d'espoir , de sagesse.<br /> Douce soirée, bises eMmA
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E
J'ai été littéralement sidérée par ses propos dénués de vrai ressentiment, malgré la profonde détresse en filigrane. J'espère de tout cœur qu'il a pu reprendre son travail de journaliste ou d'écrivain car il a un vrai talent de plume. J'espère aussi que le petit grandit de façon équilibrée malgré la cruelle absence de sa maman...
G
J'ai beaucoup aimé le témoignage de Antoine Leiris. Quelle force et quelle générosité. C'est revigorant<br /> J'ai aimé aussi "en attendant Bojangles" <br /> Et merci pour Nina Simone
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E
J'aurais adoré voir la pièce au Théâtre de la Renaissance à Paris tirée du roman "Et attendant Bojangles". Ce ne devait pas être évident de recréer cet univers de folie douce...<br /> Nina Simone, elle me transperce le cœur...
M
Je connais le livre d'Olivier Bourdeaut mais je n'arriverai pas à lire le témoignage d'Antoine Leiris, dont j'avais lu aussi des extraits...trop dur pour moi en ce moment. bonne journée en attendant la phrase de demain et merci pour Nina Simone, quand je l'écoute, j'ai mal au ventre et oui on ne se refait pas
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E
Le récit d'Antoine Leiris est certes poignant, mais il est aussi plein d'espoir. <br /> Finalement, alors que je regrette beaucoup Paris, je ne suis pas si fâchée de me trouver loin du mon ancien quartier dans le fameux XIème... <br /> Oui, avoir conscience de ses limites, les admettre, est certainement aussi une force.<br /> A demain, alors.
A
L'humanité d'Antoine Leiris est bien plus forte que la haine, un exemple pour tous. <br /> Non, on ne se lasse pas de cette série, je m'aperçois même que j'en ai raté 2, les news' d'OB arrivent au petit bonheur la chance grrrr! alors je reviendrai dans la journée pour voir ce que j'ai manqué.
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E
Ce récit d'Antoine Leiris, humble alors qu'il est accablé de douleur, est un puissant véhicule d'amour pour la vie. Son petit garçon pourra grandir et être un homme heureux grâce à cette force inouïe.<br /> Merci, merci pour ta fidélité.<br /> Belle journée à toi.
V
J'ai adoré "En attendant Bojangles" et Nina Simone bien sûr. Le roman d'Antoine Leiris nous a tous cueillis par son amour de la vie plus fort que tout, cadeau inestimable à son petit garçon.<br /> Une douce fraîcheur bienveillante en ce mardi matin!<br /> Et non, pas marre de ton jeu. J'attends la suite..<br /> Affectueuses bises chère Emma.
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E
Nous nous rejoignons Valentine, Bojangles et dans un tout autre genre, le touchant et profond récit de Leiris me marqueront pour longtemps. <br /> J'ai hésité à assembler la légèreté/gravité de ces trois titres, mais finalement je me suis recentrée sur l'idée de ce jeu, sans prétention et sans analyse du contenu des livres dont je colle les titres.<br /> A chaque fois que j'entends cette interprétation de Bojangles par Nina Simone, j'en suis bouleversée. Et même si cet enregistrement ne me semble pas complètement abouti, une indéfinissable magie opère....<br /> Je te remercie d'attendre la suite de mes délires de titres tout collés (j'ai cette fâcheuse tendance à toujours avoir besoin d'être rassurée...)<br /> Gros bisous