18 Décembre 2020
Transpositions hasardeuses, je l’ai voulu comme un écrin hors du temps pour celle qui m’a donné la vie, Carmèle Frau. Mon mari et moi l'avons accompagnée chez nous au quotidien jusqu'à son dernier souffle à près de 96 ans.
Sans jamais être larmoyant ou pesant malgré le deuil auquel il fait suite, j'aborde, outre une relation mère-fille toute de connivence et d'amour réciproque, des questions comme la fin de vie d'un proche, la grande vieillesse, mais aussi le dévouement des aidants (11 millions en France), la reconnaissance aux auxiliaires de vie et aux infirmières.
L'évocation poétique m’a permis de mettre de la distance vis-à-vis de ces situations vécues.
Ces sujets sont universels et chacun d’entre nous peut être amené à les vivre.
eMmA MessanA
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Suite de l'histoire autour de "Transpositions hasardeuses".
Laissez-moi aujourd'hui vous conter les quelques signes tangibles et d'autres plus mystérieux rencontrés récemment autour de mon livre Transpositions hasardeuses.
Hier, je suis entrée dans ma librairie indépendante préférée à la recherche d'un livre à offrir prochainement à mon fils qui va venir pour les fêtes. Et hop, j'ai été cueillie dès l'entrée dans les lieux en voyant mon livre trôner en bonne place et en bonne compagnie ! Pourvu que ça lui porte chance et que les clients de la librairie se laissent tenter. Quand même, ça fait tout bizarre et j'en ai été comme électrisée...
Et puis, j'ai bien aimé apprendre qu'une personne vivant en Tunisie a commandé mon livre sur le site de l'éditeur Maïa. Je vois cela comme un clin d'oeil de mon pays de naissance, un signe de connivence bienveillante. Là, c'est sûr, maman n'est pas loin avec son sourire un peu facétieux, elle qui a préféré me laisser naître dans ce pays et ne partir pour Paris que 40 jours plus tard...
J'ai aussi aimé que l'une des dernières commandes ait été faite sur facebook par une conteuse alors que, dans une autre vie lorsque j'habitais en Alsace, j'ai été conteuse. J'en garde dans mon coeur des souvenirs merveilleux et inoubliables...
Un autre signe me renvoie à ma maman et qui m'a véritablement scotchée. Une internaute m'a commandé pas moins de quatre livres pour elle et ses enfants, m'apprenant que sa propre mère était également née en 1924. Jusque là, rien d'improbable, mais lorsqu'elle m'a appris que ses enfants appelaient leur mamie du même diminutif que mon père utilisait pour appeler ma mère, alors là, je n'en suis pas encore revenue...
Je regroupe toutes vos merveilleuses réactions à la lecture de mon livre sur cette page : lien
A bientôt pour la suite de la vie de Transpositions hasardeuses.
Belles lectures à vous et n'hésitez pas à continuer à partager auprès de vos proches et connaissances. Un IMMENSE MERCI à tous.
eMmA MessanA
Pour commander Transpositions hasardeuses, plusieurs solutions s'offrent à vous:
💙 le commander auprès de votre libraire préféré
💙 le commander sur le site de l'éditeur (sans frais d'expédition) en cliquant ce lien
💙 le commander auprès de moi directement, afin que je vous signe une dédicace en passant par la fiche contact du blog où nous pourrons échanger sur les modalités de paiement et d'envoi : lien
💙 le commander sur toutes les plateformes en ligne habituelles
Je vous exprime tous mes remerciements et ma profonde gratitude pour l'accueil que vous faites à mon livre
adaptation française de " Samba em preludio " (Baden POWELL / Vinicius de MORAES)
Texte français YVES DUTEIL
La vie sans toi
Le coeur à l'envers
C'est l'eau sans la mer
C'est froid comme l'hiver
C'est long comme la nuit
C'est lourd comme l'ennui
La nuit sans l'aurore
C'est long comme la mort
La vie sans toi
Vers qui et vers quoi
Le sol sous mes pas
Se dérobera
Tout seul sur la Terre
Le coeur en enfer
Dieu me garde de vivre un seul jour
Sans toi
Vivre sans vivre
Moi qui n'ai jamais su marcher
Que pour te suivre
Ivre de vivre
Pour respirer l'air que tu respires
Laisser parler nos coeurs sans rien dire
Vivre ou survivre
Sans plus jamais trouver dans tes yeux
La fin du livre
Vivre sans vivre
Dieu me garde de vivre un seul jour
Sans toi