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Ma come fai a non capire

Adriano Cellentano, I Ragazo Delle Via Gluck

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Les Collages d'eMmA MessanA, collage N°210 "La patience des possibles", exemplaire unique © eMmA MessanA

Les Collages d'eMmA MessanA, collage N°210 "La patience des possibles", exemplaire unique © eMmA MessanA

Questa e' la storia
di uno di noi
anche lui nato per caso in via Gluck
in una casa fuori città
gente tranquilla che lavorava.

Là dove c'era l'erba ora c'e
una città
e quella casa in mezzo al verde ormai
dove sarà
questo ragazzo della via Gluck
si divertiva a giocare con me
ma un giorno disse: "vado in città"
e lo diceva mentre piangeva
io gli domando: "amico non sei contento?
vai finalmente a stare in città
là troverai le cose che non hai avuto qui.
Potrai lavarti in casa senza andar
giù nel cortile".
"Mio caro amico" disse "qui sono nato
e in questa strada ora lascio il mio cuore
ma come fai a non capire
che e' una fortuna per voi che restate
a piedi nudi a giocare nei prati

mentre là in centro io respiro il cemento
ma verrà un giorno che ritornerò
ancora qui
e sentirò l'amico treno che
fischia così.... ua ua".
passano gli anni ma otto son lunghi
però quel ragazzo ne ha fatta di strada
ma non si scorda la sua prima casa
ora coi soldi lui può comperarla
torna e non trova gli amici che aveva
solo case su case catrame e cemento
là dove c'era l'erba ora c'e
una città
e quella casa in mezzo al verde ormai
dove sarà
non so no so perché continuano
a costruire le case
e non lasciano l'erba, non lasciano l'erba

non lasciano l'erba, non lasciano l'erba
e non se andiamo avanti così
chissà come si farà
chissà chissà come si farà.

Traduction en fançais : Paroles et traduction Adriano Celentano : Il Ragazzo Della Via Gluck - paroles de chanson (lacoccinelle.net)

Questa è la storia
Ceci est l'histoire
Di uno di noi,
D'un gars comme vous et moi,
Anche lui nato per caso in via Gluck,
Lui aussi naît par hasard dans la rue Gluck,
In una casa, fuori città,
Dans une maison, loin de la ville,
Gente tranquilla, che lavorava.
Quelqu'un de tranquille, qui travaillait.
Là dove c'era l'erba ora c'è
Là où il y avait de l'herbe à présent il y a
Una città,
Une ville,
E quella casa
Et cette maison
In mezzo al verde ormai,
Alors au milieu de la verdure
Dove sarà ?
Où sera-t-elle ?

 

Questo ragazzo della via Gluck,
Ce gars de la rue Gluck,
Si divertiva a giocare con me,
S'amusait en jouant avec moi,
Ma un giorno disse,
Mais un jour il dit,
Vado in città,
Je vais en ville,
E lo diceva mentre piangeva,
Et il le disait alors qu'il pleurait,
Io gli domando amico,
Moi je lui demande mon ami,
Non sei contento ?
Tu n'es pas content ?
Vai finalmente a stare in città.
Tu vas finalement t'installer en ville.
Là troverai le cose che non hai avuto qui,
Là-bas tu trouveras les choses que tu n'as pas eu ici,
Potrai lavarti in casa senza andar
Tu pourras te laver chez toi sans aller
Giù nel cortile !
En bas dans la cour !

Mio caro amico, disse,
Mon cher ami, il dit,
Qui sono nato,
Ici je suis né,
In questa strada
Dans cette rue
Ora lascio il mio cuore.
Maintenant je laisse mon cœur.
Ma come fai a non capire,
Mais comment fais-tu pour ne pas comprendre,
È una fortuna, per voi che restate
C'est une chance, pour vous qui restez
A piedi nudi a giocare nei prati,
Les pieds nus à jouer dans les prés,
Mentre là in centro io respiro il cemento.
Pendant que là-bas dans le centre moi je respire le ciment.
Ma verrà un giorno che ritornerò
Mais viendra le jour où je reviendrai
Ancora qui
De nouveau ici
E sentirò l'amico treno
Et j'entendrai mon ami le train
Che fischia così,
Qui siffle ainsi,
Wa wa !
Wa wa !

 

Passano gli anni,
Passent les années,
Ma otto son lunghi,
Mais huit ans c'est long,
Però quel ragazzo ne ha fatta di strada,
Cependant ce gars en a fait du chemin,
Ma non si scorda la sua prima casa,
Mais il n'oublie pas sa première maison,
Ora coi soldi lui può comperarla
Maintenant avec l'argent il peut l'acheter
Torna e non trova gli amici che aveva,
Il rentre et ne trouve plus les amis qu'il avait,
Solo case su case,
Juste des maisons sur des maisons,
Catrame e cemento.
Goudron et ciment.
Là dove c'era l'erba ora c'è
Là où il y avait de l'herbe à présent il y a
Una città,
Une ville,
E quella casa
Et cette maison
In mezzo al verde ormai
Alors au milieu de la verdure
Dove sarà ?
Où sera-t-elle ?

 

Ehi, Ehi,
Ehi, Ehi,
La la la... la la la la la...
La la la... la la la la la...

 

Eh no,
Eh non,
Non so, non so perché,
Je ne sais pas, je ne sais pas pourquoi,
Perché continuano
Pourquoi ils continuent
A costruire, le case
A construire, les maisons
E non lasciano l'erba
Et ils ne laissent pas l'herbe
Non lasciano l'erba
Ils ne laissent pas l'herbe
Non lasciano l'erba
Ils ne laissent pas l'herbe
Non lasciano l'erba
Ils ne laissent pas l'herbe
Eh no,
Eh non,
Se andiamo avanti così, chissà
Si on continue comme ça, qui sait
Come si farà,
Comment on fera,
Chissà...
Qui sait..

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M
Ton collage est très joli et va bien à cette chanson que je ne connaissais pas mais qui me parle beaucoup...quand avec ma sœur nous avons voulu retourner voir la petite maison de nos grands-parents en Arles, un lotissement avait poussé à la place de ce petit quartier tranquille aux maisons dispersées dans la campagne et toutes les vieilles maisons rasées... un choc forcément, plus de jardin, plus de tonnelle, plus de poulaillers, tout un pan de la vie d'avant "modernisé" mais sans âme...le monde va trop vite parfois. Merci pour la traduction j'avais presque tout compris mais bon certaines nuances m'avaient échappé. Belle journée Emma
Répondre
E
Merci pour ton retour. J'imagine le choc que cela a dû constituer de voir sa maison d'enfance rasée... Sûrement un crève-coeur. <br /> En général, j'ai beaucoup de mal (voire une quasi-impossibilité) de retourner en arrière. Peut-être qu'inconsciemment je ne veux pas risquer d'être déçue, alors j'évite de retourner sur mes pas. <br /> Pourtant, pour faire plaisir à mon père qui nous l'avait demandé, nous sommes allés voir la maison que nous habitions à Gonesse lorsque j'étais enfant juste avant notre départ pour l'Australie. Elle était intacte, très bien entretenue. La grille en fer forgé que papa avait créée de ses mains était là, majestueuse. Des souvenirs sont remontés à ma mémoire, j'avais 5 ans... Ah la force des images ! <br /> Je me souvenais très bien de l'air de cette chanson d'Adriano Celentano, mais je n'en comprenais pas le texte. En le voyant écrit j'en ai perçu globalement le sens et la traduction a fait le reste. Je l'aime encore plus.<br /> Je te souhaite une excellente journée, Manou.
M
J'aime beaucoup ta création!
Répondre
E
Merci Marie.
V
Merci Emma pour la traduction de cette chanson dont les paroles nous parlent à tous.<br /> Je passe souvent devant l'endroit où se tenait la maison de mon enfance et le magnifique jardin qui l'entourait. Heureusement les souvenirs et les sensations restent.<br /> Parles tu l'italien? Cette langue me met le soleil dans le coeur. Beaucoup d'italiens ont migré en Suisse dans les années 60. Et bon nombre d'entre eux sont nos plus fidèles amis.<br /> Beau lundi à toi. Bises.
Répondre
E
J'aime que cette page t'évoque des souvenirs personnels...<br /> Non hélas, je ne parle pas l'italien. Je fais partie de la deuxième génération dont les parents misaient sur l'intégration, donc il était hors de question de parler l'italien à la maison. Je le regrette car j'adore cette langue. J'écoute de temps en temps des chansons en italien pour tenter de comprendre les paroles. J'aime....<br /> Je t'embrasse. Passe une bonne semaine.