9 Décembre 2022
Il m'est arrivé quelque chose d'amusant hier !
D'amusant, mais aussi de surprenant.
De surprenant et aussi de très légèrement déroutant car une indéfinissable gêne aurait pu naître de cet instant suspendu...
Il m'est arrivé quelque chose d'amusant hier, de surprenant, d'une telle force que cela m'a amenée à poser ici quelques réflexions qui susciteront chez vous peut-être une ou deux réactions ou... votre silence.
Laissez-moi vous le raconter...
J'avais rendez-vous avec un couple qui m'avait commandé Transpositions hasardeuses dédicacé.
S'en est suivie une bien agréable conversation pour mieux faire connaissance. Le coeur de nos échanges a tourné autour de nos voyages respectifs dans différentes contrées du globe.
Quand soudain, le monsieur dont je savais qu'il était peintre, me montre sur son téléphone portable la peinture à l'acrylique qu'il venait de réaliser, "née dans son atelier" selon son expression.
Passé un infime instant de stupeur, je me rends compte qu'il s'agit de mon portrait et j'analyse même à partir de quelle photo j'avais été croquée...
J'avoue que la sensation fut assez incroyable.
Comme l'a si bien dit l'artiste peintre Jacques Quaireau, qui craignait ma réaction, lorsqu'on se voit sur une photo, même si on en n'aime pas le résultat, force est de constater que c'est bien soi que l'on voit sur l'image.
Mais cela n'est pas pareil pour une peinture car on peut très bien considérer que le peintre s'est fourvoyé, qu'il n'a pas saisi votre image vraiment, qu'il a imaginé un autre soi.
Alors on peut-être en désaccord avec l'artiste, se dire que ce n'est pas soi qui vous regarde, là, depuis ces traits d'acrylique épurés sur le papier qui vont à l'essentiel, qui dévoilent ce qui est peut-être de l'ordre de l'intime et qu'on voudrait peut-être cacher...
L'expérience est assez unique.
Je crois que le peintre a été honnête avec l'image qui avait été captée un jour de célébration festive, qu'il n'a pas cherché à enjoliver ou édulcorer quoique ce soit. J'aime cette démarche artistique et généreuse.
Voyant ma réaction positive, et même admirative, Monsieur Quaireau est allé chercher l'original pour me l'offrir. C'est un format raisin (50 x 65 cm).
Je l'ai fait encadrer plus tard pour l'offrir à JM qui l'a tout de suite aimé dès mon retour à la maison.
C'est un véritable honneur qu'un artiste peintre choisisse votre trombine pour la peindre !
En quelques mois, cela m'est arrivé deux fois dans deux styles tout à fait différents. Je vous avais parlé de l'incroyable dédicace que j'avais reçue d'Isabelle Forestier (ici).
J'en suis très reconnaissante à ces deux artistes qui ont su saisir, chacun à leur manière, une part de moi-même que je reconnais...
Et vous, vous a-t-on déjà peint ?
Et surtout, qu'avez-vous ressenti, vraiment ?
A bientôt,
eMmA MessanA
Pour recevoir les actualités de ce blog, il suffit de vous inscrire ici, puis d'aller confirmer l'inscription à partir du mail que vous aurez reçu (n'oubliez pas de vérifier si ce mail est arrivé dans vos spams) 😀
Un clic sur les images vous permet de les agrandir. Acrylique de Jacques Quaireau sur une photo de JM à Lahore, un jour de mariage.