6 Juin 2025
Nous avions loué une petite voiture qui arborait une robe orangée un peu rousse pour rester dans le ton. Nous l'avions baptisée Mandarine !
"Baile Atha Cliath" signifie "Dublin", Dublin étant le point de départ de notre petit tour en individuel (on a un peu de mal avec les groupes).
Une semaine, c'est bien sûr bien trop court pour découvrir l'Irlande en profondeur, je le conçois. Mais voilà, c'est ainsi, et nous nous contentons de ce bonheur-là tout en prenant notre temps quand même, en parfaits dilettantes.
Donc après Westpoint, nous partons aux aurores vers le comté de Galway dans la province du Connacht sur la côte ouest.
Je vous montrerai quelques vues du paysage dans une prochaine publication. Pour aujourd'hui, je me concentre sur la ville de Galway.
Galway est une ville étudiante et touristique. Cela lui donne un air de vivacité colorée et de fête perpétuelle dans ses rues très animées et jusque dans ses moindres ruelles.
C'est sûr, ça se voit au premier coup d'œil lorsqu'on déambule dans la ville.
Partout, ce n'est que joie, entrain, couleurs et musique. On se croirait un jour de Fête de la Musique !
Le centre est décoré et les fanions et drapeaux montrent la fierté d'être Irlandais.
On sent un vent de fantaisie et d'originalité parmi la population, un formidable appétit de vivre très rock & roll parfois.
Tous échangent volontiers avec vous.
J'ai aimé la jeune femme qui, avec une belle spontanéité et pas mal de fierté, nous a expliqué qu'elle attendait son client venant récupérer le gâteau d'anniversaire qu'elle avait confectionné chez elle en bonne auto entrepreneuse-pâtissière. Il avait l'air extraordinaire et délicieux. Beau savoir-faire !
Partout, des chanteurs de rues se relaient pour gagner quelques sous.
J'ignore si ceux-ci, à l'instar des chanteurs que l'on peut entendre sur les quais du métro parisien, sont "accrédités" par la ville de Galway, mais tous offrent des prestations dignes de professionnels, pour notre plus grand plaisir. Je ne compte plus les arrêts que nous avons fait devant ces musiciens chantant des ballades irlandaises ou de la pop actuelle.
Les peintures murales, qui n'ont absolument rien de graffitis sauvages et sales, confinent au grand art. Elles ajoutent à la gaieté ambiante.
Quelques statues font partie du décor dont la Galway Girl Statue ainsi que celle de mon cher Oscar Wilde, natif de Dublin. Alors, je donne de ma personne pour immortaliser l'instant...
L'humour n'est pas en reste
... sur les murs
... et dans les pubs
Ah oui, les pubs... Une tradition, que dis-je une institution.
Devant chaque pub, on peut voir des bidons et des bidons de toute la bière qui y est éclusée !
Nous avons adoré y déguster nos dîners et celui que l'on a préféré fut pris non pas attablés mais juchés sur une chaise haute au comptoir.
Pour terminer la petite visite, voici l'un des airs très connus, Galway Bay.
A bientôt,
eMmA
Philip Noone, Galway Bay (dit l'hymne irlandais de l'immigration)
Auteur compositeur, Arthur Colahan
If you ever go across the sea to Ireland
Then maybe at the closing of your day
You will sit and watch the moonrise over Claddagh
And watch the barefoot gossoons at their play
Just to hear again the ripple of the trout stream
The women in the meadows making hay
And to sit beside a turf fire in the cabin
And see the sun go down on Galway Bay
For the breezes blowing o'er the seas from Ireland
Are perfumed by the heather as they blow
And the women in the uplands diggin' praties
Speak a language that the strangers do not know
For the strangers came and tried to teach us their way
They scorned us just for being what we are
But they might as well go chasing after moonbeams
Or light a penny candle from a star
And if there is going to be a life hereafter
And faith I'm sure there's going to be
I will ask my God to let me make my heaven
In that dear land across the Irish sea