29 Octobre 2025
Aujourd'hui et jusqu'au 2 novembre, se tient la 30e édition du Salon du Chocolat & de la Pâtisserie à Paris, Porte de Versailles.
J'envie ceux qui pourront s'y rendre car j'ai des souvenirs éblouissants et gourmands de ce salon !
C'est l'occasion pour moi de rassembler ici mes 3 références chocolatières préférées et incontournables.
Tout d'abord, Emmanuel Allasia et sa magnifique entreprise artisanale Le Chocolat de poche propose un Coffret de 6 tablettes Printemps des poètes.
J'ai l'honneur et la joie de faire partie de ces six poètes avec Quand tu ouvriras mon présent, qui est délicatement glissé dans la tablette-livre d'un chocolat noir 74% au lavandin bio, Poème autour d'un ruban ou l'art d'offrir et de recevoir.
Voyez, c'est ici : plic!
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Ensuite, c'est Yves Duteil, chanteur, auteur, compositeur, grand dévoreur de chocolat devant l'éternel et préfacier de mes 4 derniers livres, dont je veux rappeler la malicieuse chanson, Le Tango Du Chocolat qui dévoile son addiction :
Le Tango Du Chocolat, Yves Duteil
Paroles, Yves Duteil
Musique, Romain Didier
Lire le making of ici dans le blog d'Yves : Un jour, une chanson… “Le tango du chocolat” – Le Blog à Part d'Yves Duteil
C’est pas le premier hidalgo
En posant la main sur son dos
Qui va nous imposer son pas
Pour qu’elles nous tombent dans les bras
Ravel n’a qu’à bien se tenir
Avec son petit boléro
On joue pas dans la même cour
Le meilleur prélude à l’amour
C’est pas le Mambo, la Salsa
Le Calypso ni la Rumba
Le morceau qui l’emportera
C’est beaucoup plus simple que ça…
C’est le tango du chocolat
Qui vous secoue de haut en bas
La main tendue vers le placard
On sent qu’il est déjà trop tard
La tentation du cacao
Ca vous saisit dès le berceau
Juste au bord du premier carré
Si on y mord on est accro
Au son déchirant du bando
Le chocolat c’est un tango
Le papier d’argent qui l’étreint
C’est une cape d’argentin
Qui se plie en accordéon
Quand on l’entrouvre pour de bon
Ca vous parle de Buenos Aires
Et des fèves de Ganduja
Mais en gardant tout son mystère
Tout son mystère au chocolat
Le chocolat c’est du gâteau
Ca se déguste in extenso
En praline et en escargots
Mais quand ça vous monte au cerveau
C’est une passion dévorante
Une obsession envahissante
Ca ressemble à du flamenco
Au Paso Doble au Fandango
Mais pas d’erreur c’est un Tango
Moi ce désir sans foie ni loi
J’adore y goûter dans tes bras
J’en ai déjà le cœur fondant
En douceur et en noir et blanc
C’est un rouleau décompresseur
Qui vous délie l’âme et le cœur
Ca vous déstresse et vous détend
Encore mieux qu’un médicament
Mon enfer c’est pas Macao
C’est la poudre de cacao
Quand elle vous fait son numéro
Faut pouvoir tenir le tempo
Faut savoir aussi reculer
Pour ne pas qu’au dernier degré
L’allergie vous guette au placard
Un pas de plus et c’est trop tard
Le chocolat c’est un délit
Ca vous rend fou façon Dali
C’est le supplice de Tantale
Je succombe et tout m’est égal
Moi le souvenir délicieux
De ce premier baiser de feu
Je l’ai toujours au bord des lèvres
Et j’ai sa fièvre au fond des yeux
Toutes les langues de la Terre
L’ont invité dans leurs palais
Il a le chic et la manière
En gentleman il est parfait
Il est parfait au chocolat
Ce Tango possède un secret
Quand il vous prend dans ses filets
Il vous emmène au Nirvanâ
D’où l’on ne revient plus jamais
Et s’il m’embarque pour Cythère
Pour l’avoir dansé un peu trop
On pourra graver sur ma pierre
Juste une plaque avec ces mots :
« Fidèle jusqu’au dernier carré
A la fièvre du cacao
Pour ma dernière volupté
Je veux mourir allegretto
De chocolat et de tango »…
Tango.
Et enfin, n'oublions pas que mon dernier album jeunesse, L'Etoile de Grand-mère (préfacé, justement par Monsieur Yves Duteil) commence par une tendre dégustation par la petite Céleste d'un petit lapin en chocolat...
Elle est aussi très excitée, car c’est aujourd’hui qu’elle peut enfin ouvrir la première fenêtre du calendrier de l’Avent que ses parents lui ont offert pour patienter jusqu’à Noël.
En soulevant la première fenêtre de carton, Céleste ouvre de grands yeux et trouve un petit lapin en chocolat tout noir. Après l’avoir admiré et couvert de caresses, la gourmande s’en régale et part joyeusement à l’école.
Je forme le vœu que tous ces délices gustatifs, musicaux et littéraires vous offrent de la joie et de la douceur en abondance. A consommer sans aucune modération ni culpabilité !
A bientôt,
eMmA MessanA