24 Mars 2013
Je viens d'achever une commande...
Je vous l'ai déjà expliqué, les commandes sont pour moi assez difficiles à réaliser, même si j'apprécie beaucoup que l'on vienne vers moi pour m'accorder cette confiance toute particulière et bien émouvante qui consiste à coller sur le papier le rêve sorti du coeur et du cerveau d'un autre...
Je pense qu'il y a non seulement le trac de ne pas être à la hauteur des attentes exprimées, de les trahir faute d'une véritable écoute, ou le risque de décevoir...
Il y a également la difficulté d'ête capable de capter un maximum de détails dans ce qui est dit, ce qui n'est pas dit, tout cela sans forcer, sans brusquer, sans induire ou projeter ses propres idées ou son propre vécu et ressenti...
Tenter de s'affranchir - en partie, car il est sûrement impossible de le faire totalement - de ce que l'on est en tant qu'individu pouvant se mettre à la place de, pour ne se projeter qu'en tant que collagiste en quête d'une retranscription sensible de ce que l'on vous confie.
Du coup, beaucoup d'émotions se télescopent, même si chacun est attentif à demeurer dans le respect de l'échange.
Je crois que je vous disais tout cela déjà en début d'année, alors que je me remémorais les commandes auxquelles j'avais déjà répondues : lien
Pourtant, à chaque fois, le même mécanisme se met en place.
A un moment, le déclic s'opère et je me lance dans cette sorte d'inconnu en composant ma propre vision de ce qui m'a été exprimé.
C'est une nouvelle histoire, forcément parcellaire, forcément autre et qui entre dans une sorte d'intemporalité...
Ici, sans entrer dans les jolis détails qui m'ont guidés vers cette composition car ils appartiennent à la discrétion et la réserve de la personne qui me les a confiés, voici donc Les enfants du Printemps.
Reste à savoir si ce collage la satisfera et ceux auxquels celui-ci est destiné...
A bientôt,
Paris XIème, mars 2013 - N°201
Collage sur papier dessin 24 X 32cm
u
Il vit à La Varenne
et sa famille en sont les fondateurs
Quand le mois d'avril, La Grande Sophie
Extrait de l'album Des Vagues Et Des Ruisseaux (AZ, 2009)
J'étais une jeune fille ou bien un garçon
Je ne sais plus très bien
Au bord de la ligne de l'indécision
Il y a le mois d'avril qui passe
Quand le mois d'avril s'échappe
Je me pose de drôles de questions
Quand le mois d'avril s'échappe
Je regarde pousser les bourgeons
J'étais une fleur ou bien un poisson
Même fanée, je buvais la tasse
Dans mon aquarium, au cœur des saisons
Il y a le mois d'avril qui passe
Quand le mois d'avril s'échappe
Je perds tous mes repères
Quand le mois d'avril s'échappe
J'oublie les sensations
Les instincts fragiles, les parfums de déjà-vu
Le moral en exil et les portes sans issue
Les jours difficiles, les envies en garde à vue
Quand est-ce que tout commence?
Dis-moi, dis-moi
J'étais un orage ou une dépression
Dans le ciel se comptent les doutes
Parmi les nuages, il y a un rayon
De soleil qui chasse les gouttes
Quand le mois d'avril s'échappe
On a déjà changé d'heure
Quand le mois d'avril s'échappe
C'est pour laisser place
Au joli mois de mai
Joli mois de mai qui va tout changer
Moi de même, joli mois de mai.
Pour retrouver d'autres chansons de La Grande Sophie dans la playlist d', cliquez sur le titre de ces pages :
Elle en a entre les deux oreilles...
La sculpture monumentale de Joan Miro
Site de La Grande Sophie : lien
Page facebook de La Grande Sophie : link