19 Juin 2025
Dernière minute :
Au cours du Sommet mondial de l'alimentation de Cascais au Portugal et depuis le Centre des Congrès d'Estoril, dans le cadre des 30 ans du Prix international du World Cookbook Fair Gourmand présidé et fondé par Edouard Cointreau, notre chère Noha Baz et Les Petits Soleils ont été récompensés pour le Quintet du Liban. Il a été élu Meilleur livre de cuisine de la Paix au monde !
Félicitations et RESPECT !
Je suis tellement fière qu'elle ait photographié son diplôme avec ma carte créative "laisser pousser l'espoir" !
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La superbe et très réussie 2e édition du Festival du livre et des arts dans les jardins du Musée Milcendeau à Soullans (Vendée),"Milcendeau se livre", est à présent terminée, nous laissant une formidable joie au cœur regonflé d'optimisme et d'énergie !
Cette page est ma vision de ce salon, mon ressenti personnel.
Elle ne vise pas à être exhaustive. Je laisse cet aspect aux organisateurs qui furent en tous points parfaits et surtout qui en ont la légitimité, à commencer par la fondatrice de ce festival, Marie-France Bertaud -romancière sous le nom de Marie-France Desmaray et également blogueuse culinaire, Une cuillerée pour papa) !
J'ai eu le privilège de faire partie de la vingtaine d'auteurs et la dizaine de peintres invités à participer à ce festival, dont la marraine était Noha Baz et l'invitée d'honneur la journaliste Catherine Matausch.
Ce fut à mes yeux (et surtout à mon cœur) une totale réussite !
La fête a commencé la veille du début du festival avec la joie d'accueillir chez nous, le jour de son anniversaire, la marraine de l'événement, la charismatique Noha Baz ainsi que Marie-France.
Comme le dit si bien avec humour son époux le chirurgien-ophtalmo Patrick Baz, "Quinze ans d'études pour devenir le roi du selfie!"
C'est toujours un moment magique de rencontrer "pour de vrai" comme disent les enfants, une personne avec laquelle on échange virtuellement depuis longtemps. Sur cette photo, elle vient juste de descendre de la voiture et c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours !
Je vous avais déjà présenté Noha, ici (son portrait vaut vraiment la peine d'être lu).
Le premier jour du salon était réservé aux animations.
JM et moi avons choisi de participer à l'atelier culinaire animé par Noha Baz qui portait sur ce "pilier culinaire du Levant" qu'est le zaatar, "devenu symbole de résilience au Liban mais également en Syrie et en Palestine".
Je vous prie de me croire que l'assemblée s'est régalée à écouter la généreuse et érudite Docteure Noha qui, tout en nous livrant les mystères et les vertus thérapeutiques utilisées depuis l'Antiquité de ce mélange d'épices et d'herbes aromatiques, nous a fait mettre la main à la pâte ! Elle avait apporté pas moins de 15 kg de zaatar...
Il en existe de nombreuses variétés suivant le pays ou la ville du Levant.
Tout d'abord, elle m'a confié la lourde tâche de piler les ingrédients de base composant le zaatar (mélange de neuf variétés de plantes avec l'origan -variété "origanum syriacum"- et des graines de sésame). A mes côtés, un monsieur participant à l'atelier, ainsi que la petite Lola m'ont prêté main forte. On a bien ri !
Ensuite, Noha a versé dans le mélange de l'huile d'olive, une fois, puis une autre fois, puis encore une autre fois...
Elle nous a ensuite fait goûter ce merveilleux mélange avec de petits morceaux de pain non levé que l'on trouve dans tout l'Orient. Elle nous a montré comment nous y prendre :
Evidemment, nous nous sommes régalés !
Cette première étape était le délicieux prélude à la confections de traditionnels Man'ouchés (galettes levantines à l'huile d'olive et zaatar).
Chaque participant à l'atelier a reçu un petit pâton de boulanger.
Noha nous a montré comment le pétrir du bout des doigts pour ne pas trop chauffer la pâte.
On s'est bien appliqués...
Ensuite, lorsque la taille idéale était prête, nous avons badigeonné la pâte étalée avec le mélange initialement préparé de zaatar et huile d'olive :
On s'est bien léché les doigts et puis, on a enfourné nos man'ouchés.
Une fois cuits (8 minutes environ à 220°), dans une odeur absolument divine, nous avons dégusté nos merveilles.
Et comme ne cesse de répéter en toutes circonstances l'optimiste Noha, je n'aurai qu'un mot, "Yallah !"* Elle nous l'a fait crier tous ensemble à la fin de cet atelier mémorable marqué par la joie de vivre, la foi en la transmission, l'énergie et la générosité de cette pédiatre et passionnée de gastronomie diplômée des hautes études du goût et de gastronomie de l'université de Reims (Duggat 2009).
Elle a ensuite dédicacé ses livres dont tous les bénéfices sont versés à l'association caritative les Petits soleils dont elle est la fondatrice. Cette association assure depuis 35 ans les soins et le suivi médical des enfants vivant sur le sol libanais sans distinction d'appartenance ethnique ou religieuse.
Le lendemain, dimanche 15 juin 2025, se tenait le salon proprement dit qui accueillait les visiteurs souhaitant rencontrer les peintres et les auteurs dédicaçant leurs livres.
La météo était idéale dans ce lieu bucolique qui se prête à la flânerie.
Ma table était tout près de celle de Noha. J'y présentais mes livres et mes cartes cousues main. Je suis vraiment très heureuse de l'accueil que les visiteurs m'ont réservé. Certains fidèles m'ont fait l'honneur de me dire qu'ils reviennent car ils ont apprécié mes précédents ouvrages...
L'après-midi, le peintre Bouinais, Jacques Quaireau, a réalisé en direct sous les yeux ébahis de tous une œuvre durant les 3 minutes 35 d'une musique traditionnelle vendéenne jouée par plusieurs musiciens.
Le tableau a été mis aux enchères. Il a rapporté 100 euros qui ont été offerts à l'association Les Petits Soleils.
Voyez l'ambiance :
Ce fut un week-end absolument merveilleux, l'un des plus beaux salons auxquels j'ai participé !
A bientôt,
eMmA MessanA
* Yalla, chanson que Calogero avait composée en hommage à Soeur Emmanuelle qui était toujours gaie, toujours volontaire pour rassembler les humains, toujours prête à avancer.
Yallah signifie "allez !" en arabe.
On ne retient pas l'écume
Dans le creux de sa main
On sait la vie se consume
Et il n'en reste rien
D'une bougie qui s'allume
Tu peux encore décider du chemin, de ton chemin
Crois-tu que tout se résume
Au sel d'entre nos doigts
Quand plus léger qu'une plume
Tu peux guider tes pas
Sans tristesse ni amertume
Avancer, avance puisque tout s'en va tout s'en va
Yalla yalla yalla yalla
Elle m'emmène avec elle
Je t'emmène avec moi
Yalla
Tu trouveras le soleil
Dans le coeur des enfants
Sans nulle autre joie pareille
Ni sentiment plus grand
Un mot d'amour à l'oreille
Peu dans chacun réveiller un volcan pour qui l'entend...
Tu trouveras le soleil
Dans le coeur des enfants