21 Février 2019
11 novembre 2015
La petite histoire d' #anecdote autour du collage du jour:
Je remets en avant cette page car un petit épisode similaire vécu récemment me l'a remis en mémoire.
Attablés sur une aire de stationnement d'autoroute très ensoleillée en Italie, devant notre tasse de café, un petit #papillon est venu se poser sur le dossier d'une chaise inoccupée et il y resté tranqillement pendant au moins dix minutes.
J'ai la ferme certitude qu'il nous parlait, nous écoutait, nous insufflait une précieuse vibration optimiste, sereine et heureuse.
Ce petit messager ailé ressemblait à un médiator de guitare.
Je suis bien incapable d'identifier ce papillon très simple brun strié de marron et jaune et malheureusement je n'avais pas mon appareil photo sur moi.
Mais en fait, ce n'est pas bien important de connaître précisément son nom. Peut-être un jour saurais-je ce que sa présence voulait me dire...
eMmA MessanA
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07 décembre 2013
J'ai pratiquement toujours utilisé les transports en commun par nécessité, par habitude, par commodité, par habitude ou par conviction.
Mon transport "de masse" préféré, ce n'est pas l'avion, même si j'ai eu le bonheur de voyager à bord du mythique Concorde.
Non, mon préféré, c'est le train, avec une mention spéciale pour le TGV Valence-Paris.
Cela ne vous étonnera donc pas que, hormis la voiture de la famille, je n'ai possédé une voiture pour moi toute seule que durant six ans.
C'était à Strasbourg et ma vie professionnelle m'obligeait à parcourir pas mal de kilomètres.
Moi qui ne suis pas une franche adepte de la conduite, j'ai adoré cette petite Twingo verte qui, à mes yeux, symbolisait la liberté.
C'était un véritable plaisir que d'être dans ce petit habitacle sur les routes de Lorraine et d'Alsace.
Je ne faisais guère du tourisme durant ces voyages et les parcours étaient souvent les mêmes : Illkirch-Graffenstaden/Entzheim, Griesheim-sur-Souffel/Nancy, Nancy/Metz/Epinal, Strasbourg/Mulhouse/EuroAirport, Goin/Epinal Mirecourt....
Je traversais des villes et des villages aux noms parfois bien difficiles à mémoriser, mais oh combien attachants.
Cette petite voiture a été mon espace de rêve durant ces nombreux parcours.
Je lui avais donné un petit nom, Souris Verte, à cause de sa couleur, bien sûr, mais aussi pour sa capacité à se faufiler, preste, dans les embouteillages, et pour le rappel au merveilleux de l'enfance.
"Une souris verte qui courait dans l'herbe..."
Le jour où je l'ai vendue, juste avant son voyage vers son acquéreur, je suis allée sur le parking pour la récupérer. Et là, un énorme papillon était posé sur la vitre de la plage arrière. Ce fut un choc, comme si un messager ailé voulait nous accompagner pour notre dernier voyage ensemble, ma Twingo et moi.
Je connais bien la personne qui a acheté Souris Verte.
Elle n'a pas fait changer l'immatriculation d'origine du Bas-Rhin durant les cinq années qu'elle a passées à Lyon.
Pourquoi ? Sans doute parce que les deux lettres de l'immatriculation sont Z.E.
Et oui, c'est ZE Twingo.
J'ai eu l'occasion d'être à nouveau transportée dans cette voiture, lors de l'un de mes passages à Lyon. Ce fut dans des circonstances un peu particulières.
Mais ça c'est une autre histoire...
Depuis mon retour à Paris il y a mainstenant dix ans, je n'ai plus touché au volant d'une voiture.
Je m'en porte très bien et j'adore le métro.
Moi, je ne suis la femme que d'une seule voiture et depuis, je recherche désespérément une miniature de cette voiture verte pour la poser sur mon bureau comme un gri-gri porte bonheur, mais je n'y suis jamais arrivée...
Et vous, aimez-vous donner un petit nom à vos objets préférés ?
Comme le dit le poète, "Raconte-toi"...
© eMmA MessanA
Paris XIème, novembre 2009 - N°117 Road movie
Collage sur papier dessin 42 X 32cm
Ce collage , pièce unique, n'est pas disponible
Il vit à Nîmes
(le copyright en filigrane rose n'apparaît pas sur le collage original)
De même qu'un écrivain nomme l'auteur dont il cite le texte, je vous informe que ce collage a été réalisé avec la complicité involontaire de Ari Marcopoulos, de La Conversation de Picasso (plat, pièce moulée, 1958), des magazines Air France de juin et juillet 2009, et de tous ceux que j'oublie qui, je l'espère, ne m'en voudront pas.
Je les invite à se manifester afin que je les cite.
Je dédie cet accompagnement musical à RB qui a été le déclencheur (le starter!) de ce sujet.
Jardin d'Hiver, extrait de l'excellent album qui swingue Chambre avec vue avait marqué, en 2000, le retour triomphant d'Henri Salvador, alors âgé de 79 ans.
C'est à Cayenne, que naît Henri Gabriel Salvador le 18 juillet 1917. Son père, Clovis, d'origine espagnole, et sa mère, Antonine Paterne, fille d'une indienne Caraïbe, sont tous deux natifs de la Guadeloupe.
J'ai beaucoup écouté ce CD dans ma Souris Verte, durant mes parcours en Alsace-Lorraine. Je crois d'ailleurs que cette cassette était restée coincée dans le lecteur de la voiture lors de la vente de ma voiture...
Jardin D'Hiver, extrait de l'album Chambre avec vue (2000)
Musique : Henri Salvador, texte : Keren Ann
Je voudrais du soleil vert
Des dentelles et des théières
Des photos de bord de mer
Dans mon jardin d'hiver
Je voudrais de la lumière
Comme en Nouvelle Angleterre
Je veux changer d'atmosphère
Dans mon jardin d'hiver
Ta robe à fleur
Sous la pluie de novembre
Mes mains qui courent
Je n'en peux plus de l'attendre
Les années passent
Qu'il est loin l'âge tendre
Nul ne peut nous entendre
Je voudrais du Fred Astaire
Revoir un Latécoère
Je voudrais toujours te plaire
Dans mon jardin d'hiver
Je veux déjeuner par terre
Comme au long des golfes clairs
T'embrasser les yeux ouverts
Dans mon jardin d'hiver
Ta robe à fleur
Sous la pluie de novembre
Mes mains qui courent
Je n'en peux plus de l'attendre
Les années passent
Qu'il est loin l'âge tendre
Nul ne peut nous entendre