21 Avril 2018
- Albert Einstein, vous avez écrit "Je crois en une vie après la mort, car l'énergie..."
-... ne peut pas mourir. Elle se transforme, elle circule, elle ne s'arrête jamais.
- Alors dites-nous, que ferez-vous une fois mort ?
- Ce que j'ai raté de mon vivant, répond le génie du XXème siècle dans son français de bibliothèque truffé d'inflexions germano-yidish. Réussir l'éducation et le bonheur d'un enfant. Arrêter toutes les guerres. Aider les êtres humains à s'aimer davantage, à maîtriser leur avenir... Et sauver les abeilles.
- Les abeilles ? Pourquoi les abeilles ?
- Quatre-vingts pour cent des fruits et légumes ne peuvent pas se reproduire sans les abeilles. J'ai fait le calcul. Le jour où elles disparaîtront, l'homme n'aura plus que quatre années à vivre.
- Ah bon ? La communauté scientifique est-elle d'accord avec cette prédiction ?
- Non. Mes contemporains ne voient plus en moi qu'un mélange d'hérétique et de chercheur dépassé qui s'est survécu à lui-même.
Lecture du moment : J'ai perdu Albert de Didier van Cauwelaert aux Editions Albin Michel.
Albert Einstein était le héros toutes catégories de mon père, #Antoine Frau, mon "prix Nobel à moi" comme j'aimais le nommer avec malice, en appréciant son petit sourire en coin...
J'imagine leurs passionnantes discussions dans l'autre dimension. La mécanique quantique n'a qu'à bien se tenir !
Je vous conseille ce roman très agréable qui semble, comme ça a priori, léger et badin, mais qui recèle comme chacun des romans de cet auteur une profondeur et une intelligence qui ouvre de belles perspectives de réflexion.
A bientôt,
Accompagnement musical, La Légende Des Immortelles, album #Respect d'Yves Duteil
Depuis toujours il fait du miel,
Le meilleur de tout le pays,
Ses abeilles le savent aussi,
Elles font le buzz autour de lui.
Il a perdu le goût, un soir
Mais la saveur de ce nectar
Est toujours là comme un secret
Sur sa langue et dans son palais.
Tous les joyaux dans son fouillis
Ont la douceur de ce maquis
Qu'il arpente à chaque saison
Il en connaît tous les bourgeons
Il fait du bien comme il respire
C'est sa nature et son plaisir
Et ce partage est essentiel
Il vous transporte jusqu'au ciel
Il vous fait toujours une fleur
J'aime autant le goût de son cœur
Que le parfum de ses rayons
Qui m'effleurent dans la maison
Chaque ride sur son visage
Est un morceau de son voyage
Et chaque peine du chemin
S'est gravée au creux de ses matins
Dans son regard et dans son miel
On ne trouve que du soleil
Il n'a gardé que le meilleur
De ses blessures et de ses fleurs
Si les abeilles disparaissaient
Notre monde s'effondrerait
Et ses montagnes orphelines
Ne seraient plus que des collines
Notre univers est sans limite
Mais la terre est bien trop petite
Pour lutter seule face aux dangers
Elle a des amis, des alliés
Défenseur de notre planète
Au cœur de cette armée discrète
Parmi les forêts les cascades
Un vieil homme seul se balade
Il leur a consacré sa route
A butiner goutte après goutte
L'essentiel au bord du chemin
Pour nous offrir tous ces parfums
Et sur les sentiers du printemps
Peu à peu en humble artisan
Il leur a forgé la légende
Des immortelles et des lavandes
Pour en faire le miel de sa vie
Un avant-goût du paradis
Dans ses ruches et dans son esprit
Il y a de l'or à l'infini
Ses abeilles le savent aussi
Elles font le buzz autour de lui.
Pour retrouver d'autres chansons d'Yves Duteil dans la playlist d'eMmA MessanA, suivre ce lien : http://www.emmacollages.com/pages/Playlist_Yves_Duteil-6419310.html
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