27 Juin 2019
Série #Collage de titres (mon jeu d'été consiste à faire une phrase avec le titre de trois ouvrages choisis dans ma bibliothèque personnelle, sans aucun rapport entre eux quant à leur contenu).
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Ma mère avait raison : les trois quarts du temps en vieillissant les hommes pleurent.
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Ma mère avait raison, roman d'Alexandre Jardin publié chez Grasset, lu en novembre 2017 à Saint-Urbain (Vendée).
J'y ai retrouvé une carte postale offerte par le Magazine Flow où figurent une théière jaune, un arrosoir bleu et une succulente. Tiens, ça me rappelle que j'aimerais beaucoup commencer une collection de succulente pour mettre un peu de vert dans tout le blanc de mes étagères !
Les Trois Quart du temps, roman de Benoîte Groult également publié chez Grasset, lu en 1983 à Rouen. En lisant la 4ème de couverture, je me rends compte que je n'ai que de lointains souvenirs de lecture de cet ouvrage dont le thème me paraît pourtant intéressant. A relire, sans doute.
Je retrouve entre ses pages avec plaisir une carte postée depuis Bora-Bora par amie de la FAC d'Anglais de Rouen qui, en quelques phrases, me décrit une Polynésie qui en six ans, s'éloigne considérablement de ses souvenirs d'enfance, tant économiquement que dans les mentalités.
En vieillissant les hommes pleurent, roman de Jean-Luc Seigle chez Flammarion, lu en mai 2012 à Paris.
C'est le bandeau rouge du livre qui a servi de marque-page. Dessus, est imprimé "Grand Prix RTL LiRE 2012".
Bonnes, très bonnes lectures à tous et à bientôt pour un nouveau #Collage de titres, si vous le voulez bien !
eMmA MessanA
Collage de titres "Ma mère avait raison : les trois quarts du temps en vieillissant les hommes pleurent."
Yves Simon, Les Embruns De La Jeunesse
Sur les glaciers des banquises
Ils se grisent
De détresses
D'allégresse
De brise-lames et de larmes
Et ne rendent jamais, jamais les armes
Les embruns de la jeunesse
Coulent des visages, comme une ivresse
Ils chevauchent des alezans
Des chevaux bais
Ils font exprès
D'être prêts
Pour traverser leurs lacs d'enfance
Les eaux gelées du lac de Constance
Dans les abîmes ils s'abîment
Mais ressuscitent au grand jour
À l'amour
Et sur la neige des glaciers
Ils gravent des serments pour toujours
Sur les glaciers des banquises
Ils se grisent
De détresses
D'allégresse
De brise-lames et de larmes
Et ne rendent jamais, jamais les armes