7 Mai 2012
J'ai toujours aimé
les correspondances,
un écho qui transperce comme une lance,
la carapace de nos certitudes bien ancrées
dans la routine de nos jours
et qui vient bousculer nos habitudes,
qui lentement nous ensommeillent.
Ici, je vois un jeu de correspondances, ou de correspondance, entre ces deux chansons :
Etienne Daho, "If"...
...et Benjamin Biolay, "Négatif".
Sur ces deux magnifiques chansons, datant toutes deux de 2003, l'ombre du grand Serge plane, et fait comme une belle protection.
Clairement, Etienne Daho fait appel à la délicate Charlotte #Gainsbourg pour l'accompagner, tandis que le subtil Bejamin Biolay préfère faire un clin d'oeil au "coup de bambou".
Bon, j'en entends certains qui râlent (eMmA, elle nous rebât les oreilles avec ses obsessions ...)
Je sais, je suis un peu "Pot de colle".
Tiens, allez, aujourd'hui je me remets à la colle !
Pour d'autres jeux de correspondances reliez ceci : #Le jeu des correspondances
If, duo Etienne Daho et Charlotte Gainsbourg
Extrait de l'album Réévolution, novembre 2003
If excessif, accro, compulsif
If adhésif, over réactif
If exclusif et trop émotif
If impulsif qui est le fautif ?
If intrusif, plus combatif, sous sédatifs en soins intensifs, cherche le motif
If négatif, maladif, inexpressif et plus vraiment vif, cherche le motif
If trop captif et décoratif
If défensif, à cran, offensif
If incisif, mes coups de canifs
If agressif, qui est le fautif ?
If intrusif, plus combatif, sous sédatifs en soins intensifs, cherche le motif
If négatif, maladif, inexpressif et plus vraiment vif, cherche le motif
If évasif, approximatif
If c'est plus l'kif, de jouer le calife
If trop nocif et trop addictif
If fugitif, maniaco dépressif
If trop massif, abusif, à ton actif, les coups successifs, trop lourd le passif
If décisif, je m'rebiffe, mon départ est impératif et définitif, définitif
If intrusif, plus combatif, sous sédatifs en soins intensifs, cherche le motif
If négatif, maladif, inexpressif et plus vraiment vif, cherche le motif
If trop massif, abusif, à ton actif, les coups successifs, trop lourd le passif
If décisif, je m'rebiffe, mon départ est impératif et définitif, définitif
Pour retrouver d'autres chansons d’Etienne Daho dans la playlist d', cliquez sur le titre d’une note :
Tous chercheurs ! 3ème PASTEURDON
Le temps des giboulées sur Paris
Site d’Etienne Daho : link
Et pour retrouver la petite soeur de Charlotte qui a travaillé elle aussi avec Etienne Daho, un clic par ici : Lou, I.C.U. ... in my street !
Négatif, Benjamin Biolay
Extrait de l'album Négatif, juin 2003
Du dernier décan
Je suis natif
Je suis turbulent
Je suis Négatif
Poussé par le vent
Sur quelques ifs
Me suis vidé de mon sang
Trop émotif
Je rêve d'un printemps
Définitif
Car mon âme n'est que tourments
D'une épitaphe
Gravée pour longtemps
Dans les récifs
Je reste pourtant
Dubitatif
Face à l'étendue
De ma peine
Que n'ai-je entendu
Les sirènes?
Face à l'étendue de ma peine
Je me baignerai nu
Dans la Seine
Mais mort ou vif
Je reste Négatif
Puisque tout fout
Le camp
Du dernier décan
Je suis natif
Je suis turbulent
Je suis Négatif
Poussé par le vent
Sur quelques ifs
Me suis vidé de mon sang
Trop émotif
Je rêve d'un printemps
Définitif
Car mon âme n'est que tourments
D'une épitaphe
Gravée pour longtemps
Dans les récifs
Je reste pourtant
Dubitatif
Face à l'étendue
De ma peine
Que n'ai-je entendu
Les sirènes?
Face à l'étendue de ma peine
Je me baignerai nu
Dans la Seine
Mais mort ou vif
Je reste Négatif
Puisque tout fout
Le camp
Du dernier décan
Je suis natif
Je joue de l’oliphant
Je suis qu’un primitif
Mais soit dit en passant
D’un ton plaintif
Je suis un enfant
Si craintif
Face à l'étendue
De ma peine
Insoumis allongé
Dans l'arène
Face à l'étendue
De ma peine
Ne suis-je qu’un sauvage
Qu’on réfreine
Face aux vérités
Qu’on assène
Comme des coups de bambou ou d'ébène
Mais mort ou vif
Je reste Négatif
Puisque tout fout le camp
Pour retrouver d'autres chansons de Benjamin Biolay dans la playlist d', cliquez sur le titre d’une note :
Au casino de Paris, Biolay nous étions à ses pieds !
Dans l'épure des saisons - L'été
"On reste Dieu merci à la merci d'un abribus"
"pas assez profond pour s'y baigner"
"Ce sera pire encore quand tu auras mon âge"
"En haut des cimes il n'y avait que les nuages"
Site de Benjamin Biolay : link
Page facebook de Benjamin Biolay : link